Pour Nielsen Book-Scan, le secteur de l'édition qui n'était pas dans le domaine fictionnel a été l'an passé le seul à grossir en termes de valeur sur le marché anglais, passant à un + 6 %, quand la fiction chutait de 1,5 %. Mieux encore, on constate une hausse de 8,8 % dans tout ce qui est économie, domaine des affaires ou industrie... Et chaque semaine, il semblerait que de nouveaux livres sortent pour alimenter cette soif soudaine de connaissance sur le sujet.
Un mouvement éditorial que Nigel Wilcockson, directeur de la publication chez Random House analyse comme tripartite : d'abord les ouvrages de déni, puis, ceux de colère et enfin ceux qui tentent de trouver et proposer des solutions pour aller de l'avant.
On savait déjà que les Allemands s'étaient replongés dans la lecture de Marx et du Capital, de même que d'autres pays avaient repris leurs classiques pour disposer d'un éclairage autre sur la situation. Si la crise n'a pas encore tout à fait sévi dans notre pays, les ventes montrant une certaine stabilité, outre-Manche, la baisse est notable.
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