Je viens de lire récemment « Everyman » ou « Un homme » en français l’un des derniers romans de l’écrivain américain Philip Roth
http://www.lire.fr/critique.asp/idC=51820/idR=217/idG=4
On trouvera une biographie de ce grand romancier dans Wikipedia
http://fr.wikipedia.org/wiki/Philip_Roth
Et un long entretien paru dans le magasine culturel Télérama
Il n’entre pas dans mes ambitions, de tenir un blog littéraire, Pierre Assouline et quelques autres le font avec compétence, sûreté du jugement et brio.
Ce livre très noir, sur le destin, la confrontation avec la mort, la déchéance, suit de la naissance à la mort, un « homme » dont, comme jadis dans le “nouveau roman”, on ne connaîtra ni le nom, ni l’aspect physique. Il a fait les « Beaux-arts » mais ensuite il a été directeur artistique dans une importante “boite de pub” à New York. A la retraite, il achète un « trois pièces » dans une luxueuse résidence pour personnages âgées, à Starfish ,sur la cote atlantique, à une heure de N.Y. Il réalise son rêve de peindre tous les jours. Il a converti son « leaving » en atelier. A un certain moment il propose des cours de peinture à ses co-résidents.
Outre l’enseignement de la peinture, c’est une véritable réunion de « tamalous » où chacun parle des ses petites ou grandes misères physiques. Philip Roth fait tenir à son personnage des propos comme celà :