Le scandale du lait infantile frelaté à la mélamine venant de Chine est encore frais dans nos mémoires. Il n’empêche, les laits en poudre de grande marque restent des valeurs sûres, quand on habite une région où l’accès au lait stérilisé ou pasteurisé reste aléatoire.
Le lait en poudre est un lait complètement déshydraté, qui contient donc 3 à 4% d’eau au maximum. Sa première qualité, c’est bien évidemment son aspect pratique. Une boîte ne pèse pas grand-chose, et le lait se reconstitue avec un apport d’eau. La conservation du lait en poudre est facile : à l’abri de la chaleur et de l’humidité une boîte se garde de longs mois. On l’utilise pour reconstituer du lait : pour rapprocher sa saveur de celle du lait frais, il suffit d’ajouter une pincée de sel. C’est aussi un ingrédient utilisé en pâtisserie et un épaississant efficace pour la fabrication de yaourts en yaourtière.
Régilait est le précurseur du lait en poudre en France. En 1947, 45 coopératives laitières régionales se regroupent sous le label « France-Lait » et organisent un voyage d’étude aux USA. Elles en rapporteront les technologies du séchage et de l’instantanéisation du lait, pour produire un lait en poudre qui puisse à la fois se conserver au sec et se dissoudre dans l’eau. Le premier lait en poudre Régilait est distribué en 1957. Dès que la publicité est autorisée sur la télévision, Régilait démarre une campagne de promotion, avec le célèbre meuglement de la vache cachée – à redécouvrir dans ce clip :