Magazine Culture

Your Happy End : Seven Wishes For Six Dreamers + vidéo

Publié le 11 mai 2009 par Danydan
Your Happy End : Seven Wishes For Six Dreamers + vidéo

Depuis 2005, le duo "Your Happy End" distille une pop conciliant références Folk, Rock ou Pop des guitares, urbanité hip hop modifications électro-acoustiques d'effets contemporains.

Your Happy End : Seven Wishes For Six Dreamers + vidéo
"Dying Above the Clouds" nous introduit dans un univers vocal aux souffles puissants des vents du désert, batterie et guitare pop, claviers zen et un côté guitare sèche au coin du feu à la Aaron Tim Buckley dans "Greetings From L.A" pour la soudaine violence déchaînée. "Cable Car" es basé sur une voix pop et un break rêveur, de quoi partir en voiture sur la highway entre pop et hip hop jusqu'au solo de guitare frôlant la ligne de tension et les lueurs de l'accélération nocturne trash se muant en murmure puis en harmonie Beatles sur des arpèges heureux où flotte en écho encore le danger de l'électricité planante.

Your Happy End : Dying above the clouds

La "Page 7" se lit en arpèges sous la voix narrative en road-movie bluesy inquiétant hanté d'esprits indiens, rencontrant la pureté cristalline d'un xylophone croisant la route d'un Talking Blues à la Dylan jusqu'à des accords indiens sur les voix apaisées.

Your Happy End : Seven Wishes For Six Dreamers + vidéo
Dans un souffle, on y croise une fausse "Movis Star" qui boit comme l'une d'elles sur la batterie légère entre les gouffres des soupirs et les ondes Theremines des guitares sur des beats de plus en plus hachés, un clavier d'enfant, des relents respirés et des accords plus gais. "Loss A Lift" est plus groove par l'adjonction de cuivres et une guitare plus torturée et funky dans ses riffs rythmant des harmonies très pures brouillées par des guitares et modifiées, se séparant en vols d'étourneaux sur la régularité d'un manège infernal puis se retrouvant par échos et se prolonge en scintillements inattendus et rêveurs. Une magnifique chanson pour son tuilage d'effets électroniques et de jeu collectif, d'harmonies vocales et instrumental et cette part de laisser aller final qui laisse la chanson ouverte.

Dans "Weigh Down", on retrouve la voix juvénile déjà éraillée par la vie et le blues à la Lou Reed dans "Loaded" du Velvet Underground, qui se lève avec la puissance Blues du Jim Morrison barbu d' "LA Woman", suit cette urbanité et les riffs hard-soul à la Steppewolf et leurs échos vers un phrasé hip-hop, puis retrouve Jim Morrison dans le "Garden" avant les derniers accords plus apaisés, à ras de terre, puis vrillant l'air et l'herbe du jazrdin comme un avion soudain décolle en hurlant de tous ses réacteurs, mais même ces accords hard sont encore modifiés, adoucis façon dub. Toutes ces chansons ont des fins heureuses (Happy End).

Your Happy End : Seven Wishes For Six Dreamers + vidéo
On peut se restaurer "Afternoon Snacktime" le temps d'une pause, d'un court interlude. "Window" ouvre une des sept fenêtres promises par le titre, et cette fois ce n'est plus Tim Buclley mais, la grâce de la voix aux aigus d'ange, son fils le regretté Jeff Bucley, que j'ai toujours préféré à lui, sur le tremblement d'un archet sensible puis des cascades de guitares en écho. Magnifique chanson, voix, guitare et arrangement.

"Super Fridge", une voix de crooner pop sort du super frigo au fond du jardin sur des ondes de guitares, se souvient de ses premiers émois sexuels à la lueur de xylophone enfantin, mais la réalité dure emporte tout, voix et guitares pop dans ses tourmentes et ses ouragans. "Lakak" pourrait être un mot esquimau, car on croit entendre chanter des glaciers avant les distorsions des guitares et des voix rageuses électo-modifiiées en claviers, en transes, en déchaînement électrique 70ies, traçant un chemin entre Suicide Led Zeppelin.

"December song" retrouve les accords folks mâtinés de pop, la voix d'un ange ou son ombre voletant autour des touches d'un synthétiseur aux finesses de clavecin et une voix soliste cherchant un satisfaction entourée d'échos, puis un orgue à la Procol Harum bientôt saturé de guitares, chaque élément évoluant du premier au second plan, et les voix évanescentes, si n'étaient les beats, évoqueraient Pink Floyd dans leurs harmonies.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Danydan 375 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines