N’est-ce pas là un discours simpliste ? Nourri de rancœur et d’envie... N’a-t-il pas quelque chose à voir avec une vague nostalgie de farniente que tout homme garderait au fond de soi depuis qu’on l’a chassé du Paradis Terrestre ?
A cela se mêlerait aussi la vague utopie de rester éternellement un enfant et de se laisser porter par l’Ecole. Et le prof serait celui-là, celui qui se planque sous les stalles comme le bon sacristain qui se berce de l’espoir du couvert en échange de ses prières et de ses benedicite !
Il y a aussi, dans ce discours de la rue,
quelque chose qui relève de la « cancrerie ». Quand ils ont grandi, les détracteurs de l’Ecole se réunissent en bande iconoclastes et se mettent enfin à casser « les
idoles ». Evidemment, ils n’ont plus sous la main les générations des maîtres qui les ont formés, alors ils s’en prennent aux descendants, suivant cette logique implacable du
loup : « si ce n’est toi, c’est donc ton frère ! »...