Nouvel exemple qu’une crise ne change pas le monde par miracle : ce qui semble le plus évidemment en cause peut lui survivre. The Economist démontre que l’Angleterre ne peut qu’être de plus en plus Thatchérienne.
La débacle des syndicats n’est que la partie émergée de l’héritage de Mme Thatcher, qui est ailleurs : sa réussite est d'avoir convaincu le pays que les impôts sont un mal. Ainsi, faute de revenus, il devient impossible à l’état de mener toute politique un tant soit peu ambitieuse. Vieille recette : pour abattre un édifice social, faites appel à l’intérêt individuel.
Ce qui explique probablement que les services publiques soient, et seront de plus en plus, soumis aux « rigueurs » (!) du marché. Cercle vertueux inattendu : l’endettement que l’état a contracté pour sauver l'économie devrait le forcer à une dissolution accélérée !
Compléments :
- Les exemples auxquels je fais allusion : Changement en France, Crise et changement de culture (Notre culture est ultralibérale).
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