À travers l'histoire du Québec, il exista toujours un débat à propos du futur du français, sa primauté dans la société, et la francisation des nouveaux arrivants. Après la révolution démocratique nationale des années 60, qui s'appelait tranquille, les québécois se sont dirigés vers une politique linguistique forte, qui servait à protéger la langue, mais aussi vers une politique qui a servi pour plus diviser les citoyens du Québec sur les lignes ethno-linguistiques et s'enrichir les exploiteurs.
Le désir des québécois pour être maitres chez-nous a été reflété dans la politique linguistique depuis ces grands changements aux fondements de la société. Les demandes pour promouvoir le français d'un état opprimé par la dominance d'anglais dans l'économie et société en général, à une langue brillante et puissante, allaient au cœur de l'épreuve nationale des québécois.
Ce n'est pas étonnant. La langue est, normalement, une caractéristique intégral du concept d'une nation. Elle unifie les gens avec une bonde commune, elle leur donne une identité distinctive. Elle devient une partie sacrée de la conscience nationale. Mais il faut, surtout au Québec, qu'on se souvienne qu'aucune langue doit avoir hégémonie sur l'autre, il s'agit comme une autre forme de l'oppression ethnique. Pour accepter la dominance d'une communauté linguistique sur l'autre est impensable, et inacceptable.
La Charte de la langue française a fait plaisir les québécois tel qu'il soit un empêchement à la dominance de l'anglais au Québec. Le travail, l'état, le commerce, et toutes les institutions publiques ont été transformées et francisés très rapidement, et l'influence du français s'est répandu partout la province et à toutes les communautés, soient-ils anglophones, allophones, autochtones, et surtout francophones. La Charte a donné beaucoup aux francophones qui font une majorité puissante au Québec, il leur a donné les outils pour bâtir une société dans leur propre langue.
L'épanouissement du français au beau pays est une étape progressive vers la libération nationale, il faut que les langues des opprimés soient protégés et promu chez-eux, c'est une partie inaliénable de leur culture et leur vie. Mais la dominance du français au Québec sert une autre but, celui des capitalistes.
La primauté de la langue française au Québec doit être considéré d'un point de vu prolétaire. Qui est servi par la dominance du français, qui bénéfice vraiment de cette croissance du français au Québec? Elle est la bourgeoisie québécoise surtout, bien-sûr. Les capitalistes doivent avoir leur propre marché pour en distribuer leurs produits, et la dominance de leur langue et celle des consommateurs, soit, pour les exploiteurs, une chose très chouette. Il signifie que maintenant que la langue française domine la société, la bourgeoisie native peut prendre un rôle plus puissant dans le marché, l'économie, et la politique.
Ce n'est pas à dire qu'on ne soutient pas la primauté du français au Québec, étant la langue majoritaire. Mais le nationalisme qui le français évoque, les divisions linguistiques qui sont renforcées par tels lois, ne sont que réactionnaires. Les québécoises du tout sorte doivent regarder au delà des divisions linguistiques et voir les choses similaires que tous les travailleurs du Canada, et le monde, partagent: l'oppression des capitalistes.