Beaucoup d'entreprises de premier plan font face à d'énorme difficultés
En 1999, Renault fusionne avec Nissan. L'industrie Française rachète le géant de l'automobile asiatique, qui subissait alors de plein fouet la crise asiatique. Aujourd'hui, Renaul est mal en point, et les espoirs de développement de la marque reposent, à plus ou moins long terme, sur le développement de Nissan, et d'une petite marque que personne ne connaissait il y a encore quelques mois : Dacia. La France a perdu de sa splendeur au pays de marques asiatiques comme Toyota, ou de marchés émergeants (Europe de l'Est et peut être bientôt la chine).
L'an dernier, à la grande stupeur des marchés, Alcatel - l'entreprise française de premier plan dans le monde des télécoms et Lucent - une entreprise américaine du même secteur - fusionnent. Alcatel, qui pèse plus lourd que Lucent en terme de capitalisation, se retrouve rabaissé au même plan que son nouvel Alter-Ego, et c'est le PDG de lucent qui prend la tête du nouveau consortium. Heureusement, la morale est sauve, le siège social de la nouvelle entité est localisé à Paris. Aussitôt la fusion terminée, des plans de licenciement massif sont lancés. Aujourd'hui, Alcatel Lucent peine encore à remonter la vague, alors que le secteur des télécoms se veut à nouveau porteur. La France a perdu son rang, dans le domaine des télécoms, au profit des pays d'Europe du Nord et Coréens.
Qu'à t'on loupé dans la restructuration et l'évolution de ces industries. Pourquoi aucune entreprises de nouvelles technologies, et de premier plan - comme Microsoft, Google, Yahoo... - n'a émergé au cours de ces 20 dernières années ? Il serait peut être temps de revoir notre modèle de développement industriels, de relancer une politique de développent industrielle recentrée sur certains secteur afin de ne pas saupoudrer - comme on a pu le faire avec les pôles de recherche - les budgets à droite et à gauche.