Trois scènes très lentes, esthétisantes, clôturées de trois chocs visuels : naissance, entre-deux, renaissance. La fluidité combat le chaos. Tout corps est ce combat et chaque étape déchire un voile de la vie.
Splendide court conceptuel qui peut sans doute paraître prétentieux de prime abord, par son côté un brin affecté, hiératique et cette musique onirique obsédante.
Certes, sans doute l'est-il. Et alors ? Ne boudons pas notre plaisir visuel devant ces trois apories qui nous concernent : naître, vivre et renaître.
Un malaise parcourt ces images glacées qui n'est autre que le corps, cela même qui est la vie et que le vie triture, cela même qui joue en étant joué, comme un pantin doué de conscience, comme du mécanique noué de passion.
« Que philosopher, c'est apprendre à mourir », alors je ne connais nul philosophe.