Magazine Golf
Autant que la psychose de la grippe de Porcinet s’étend et fait trembler tous ceux qui commencent à tousser ou à éternuer, autant la communication sur les journées baptêmes golfique est passée à la trappe. Volontairement, j’ai repoussé les média golfiques en évitant le contact direct avec les papiers pouvant me l’annoncer. Le but : vérifier la campagne de découverte du virus golfique aux néophytes, aux non-golfeurs, bref toute personne n’ayant aucun potentiel de connaître l’existence de cette activité mais ayant le potentiel d’être infecté. Je n’ai pas mis les pieds non plus dans un foyer d’information comme un club ou une boutique golf. Je ne peux échapper pourtant à l’envoi des mails parasites des diverses marques de golf ni même à celui fréquent mai peu virulant réservé à notre fédération. J’ouvre, je n’ouvre pas. Atchoum, ma boîte mail n’est pas purgée des mails. Tant pis, ça reste potentiellement contagieux à ma connaissance. Je passe sur les divers échanges de proximité, bonujour par ci, quotidien local par là. Rien ne se passe, pourtant je reste en alerte. J’ai quand même acheté ma licence et là, Ô miracle, pas mal de semaine après l’envoi de la culture souche du chéquier et du bon, je reçois la prescription annuelle golfique et là, j’aperçois que les journées portes ouvertes au golf étaient du 6 au 11 mai. Bravo, la barrière sanitaire a été efficace, pas la moindre information n’a percé et si quelques rares cas d’initiation ont été repérées alors je veux bien en être grippé. Enfin, un jour peut-être, le virus du golf sera plus virulent et reconnu comme pandémie. Mais quand ?