Je discutais dernièrement avec la VP d'une grande entreprise alimentaire de Montréal qui me disait que, oui, ils sentent la récession mais rien d'alarmant. Je lui ai demandé comment ils la ressentent, quels sont les produits qui se vendent moins. Elle m'a répondu que, au lieu de prendre un gros gâteau comme ils l'auraient fait avant, les gens achètent un plus petit gâteau....
Est-ce que les clients choisissent d'acheter un plus petit gâteau parce qu'ils ont moins d'argent ou parce que l'annonce de la récession par les médias les poussent à mettre une partie de cet argent de côté, par peur de manquer, au cas où... ?
Je veux mettre quelque chose au clair ici : je n'analyserai pas la politique ni l'économie internationale. Je parlerai juste à mon niveau, notre niveau : les consommateurs/travailleurs puisque c'est de nos pensées que part toute activité mondiale... s i si si ! C'est comme l'effet papillon : le battement des ailes d'un papillon peut, à l'autre bout du monde, créer une tornade.
Définition de la récession
Les récessions ont diverses causes. Le plus souvent, les entreprises voient leurs stocks s’accumuler et, par conséquent, réduisent leur production et mettent des travailleurs à pied, ce qui fait diminuer leurs gains. La spirale des faibles revenus et dépenses qui s’ensuit ébranle aussi la confiance dans l’économie. Les catastrophes naturelles à grande échelle, comme les inondations et les sécheresses, ou les guerres commerciales entre les pays peuvent également provoquer des récessions. Source
Je ne chercherai pas à définir ici ce qui a déclenché ce que les médias appellent «récession». Je veux juste voir le résultat de ce qui se passe depuis que ce mot a été lancé dans la société. Personnellement, je ne la vois pas. L'entreprise pour laquelle je travaille est en augmentation des ventes constantes, mon salaire n'a pas bougé. Nous venons d'engager un nouvel employé et nous apprêtons à en embaucher un autre.
Si je regarde du côté des achats, certains produits alimentaires ont augmenté mais, suivant les semaines, on peut les trouver à des prix raisonnables voire même bas et, donc, ne pas trouer plus son portemonnaire que d'habitude. Il suffit de savoir gérer.
On me dira que certaines entreprises ont dû fermer, mettant à pied des milliers de travailleurs. C'est vrai. De l'autre côté - je parle ici de ce que je vois à Québec -, il y a des panneaux dans la vitrine de beaucoup de magasins demandant des employés (je n'en ai jamais vus autant) et des quartiers complets qui sont en train de pousser comme des champignons. Au fur et à mesure que ces habitations se construisent, elles se remplissent. D'où viennent ces nouveaux habitants et d'où sortent-ils de tels paiements d'hypothèques ?
Juste pour vous donner une idée de ce dont je parle :
Ce projet immobilier d’envergure (...) totalisera en son terme des investissements de 55 M $ une fois construit. La phase 2 comprend 3 types distincts de maisons dans le secteur des Méandres à Québec :
* 118 terrains très convoités pour ériger des résidences unifamiliales de deux étages sont mis en vente. Le coût moyen de ces résidences se situe entre 200 000 $ et 300 000 $.
* 130 unités de condos d’une valeur moyenne de 160 000 $.
* Une quinzaine de résidences aux allures très tendance seront toutes désignées pour servir de résidences bi-génération. Source
Une autre phase est en cours en même temps :
12,5 M $ seront investis pour le premier bâtiment : L’Aristocrate proposera, dans son premier bâtiment de 4 étages, 103 logements de luxe. Les appartements, des 4 1/2 et des 5 1/2, occuperont de 1 100 p2 à 1 300 p2. L’édifice sera doté de nombreuses commodités dont un stationnement souterrain, des ascenseurs et d’une signature contemporaine. Il s’agit incidemment du seul projet locatif de cette qualité dans tout le secteur des Méandres.
Qui parle de récession ?!
Les banques (qui gardent nos avoirs bien précieusement et à grands frais), les gouvernements (qui sont censés bien gérer les finances publiques) et les médias (qui aiment tout ce qui est négatif pour garder la communauté dans la peur et ainsi garder le pouvoir).
A qui profite la récession ?
Je vous laisse répondre...
Qui pâtit de la récession ?
Toutes les personnes qui se laissent abattre par les annonces de récession.
Personnellement, je ne la vois qu'à travers les mauvaises nouvelles des médias et ce que j'entends parler. Mais moi, et tout le monde que je cotoie régulièrement, ne voyons pas de récession dans notre vie quotidienne. Nous n'achetons pas de gâteau plus petit juste pour mettre de côté la différence «au cas où». Nous ne nous sommes pas alarmés, nous ne sommes pas tombés dans les peurs que veulent provoquer les médias et les banques : nous faisons confiance, restons positifs et avons décidé de ne pas croire à cette vague négative.
Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme
Anaxagore de Clazomènes
Si je pars de ce dicton, je lance une hypothèse qui dirait qu'il y a autant de richesses qu'avant, que l'argent ne fait que circuler MAIS, que dans l'état actuel des choses, elle circule vers les personnes qui croient en l'abondance alors qu'elle file entre les doigts des gens qui ont peur de manquer...
C'est peut-être un peu simpliste, me direz-vous, je vous l'accorde mais si vous réfléchissez bien et que vous regardez sincèrement comment vous pensez et agissez face à ce qu'on appelle «récession», vous verrez que vous obtenez les résultats correspondants à votre façon de penser.
Toujours en partant de ce dicton, et il en a toujours été ainsi à travers les siècles, lorsque quelqu'un s'appauvrit, une autre personne s'enrichit. C'est le principe de la balance ou des vases communicants puisque l'abondance est présente dans l'univers à sa pleine capacité, soit infiniment. Donc, si vous pensez que vous êtes en train de vous apauvrir, dites-vous que, pendant ce temps, une autre personne est en train de s'enrichir... Pourquoi pas vous ?!
Je vous entends me dire que vous venez de perdre votre emploi, que ce n'est pas votre faute, que vous croyez à l'abondance, etc. et, donc, que tout ce que je viens de raconter est de la schnoutt.
En tous temps, vous avez le choix :
- de tourner dans votre mélasse de victime en en voulant à tout le monde d'avoir perdu votre emploi;
- de regarder sincèrement dans votre coeur si cet emploi vous plaisait réellement, à tous les niveaux;
- de réaliser et d'accepter que votre vie devait s'en aller vers autre chose, que l'emploi que vous venez de perdre n'était pas si parfait (ou vous allez vous en rendre compte dans votre futur emploi) et que vous allez trouver un autre emploi mieux que le précédent;
- de changer votre façon de penser et d'aller vers un meilleur avenir plutôt que de rester coincé dans le passé... Lâchez prise et la vie s'ouvrira devant vous...
Pour terminer, je vous partage des mots trouvés sur le comptoir d'un de nos fournisseurs quand je suis allée faire des achats :
Suite aux annonces concernant
une crise appelée récession,
la direction et le personnel de l'entreprise
ont décidé de ne pas y participer.
Je vous souhaite la richesse dans le coeur, le corps, les relations et les finances !
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