Cette année la météo n'était pas à la fête, ciel gris, nuages basses et petite bruine depuis le matin laissaient plutôt s'attendre à une ambiance morose et n'allaient pas inciter les touristes du dimanche, d'entreprendre le déplacement dans notre arrière pays.
Et sans la toiture verte des platanes, taillés de frais, vous vous souvenez, la première impression en arrivant était plutôt tristounet.
Mais les producteurs de plantes et fleurs et les jardiniers accros de la Vallée du Jaur et des montagnes environnementes ne se sont pas laissés décourager - les plantes, cela ne craint pas autant la pluie que les livres, et les couleurs des fleurs ont doublé d'effort, pour mettre de l'ambiance:
Ambiance reprise par les costumes hauts en couleur du groupe Balandran - musique de rue Occitane -
et couleurs aussi présentes sur les stands des produits régionaux de saison:
fraises Gariguette, pas si anciennes que j'aurais cru, mais enfin plein d'arômes et cultivées pas loin d'ici dans le respect des règles d'une agriculture, qui n'exploite ni les sols, ni les gens, qui y travaillent... comme ces belles asperges vertes de la région:
Comme chaque année, je m'arrête devant le stand du Jardin Méditerranéen de Roquebrun,
qui offre une collection de succulentes et de cactus - mais il y en a déjà tant autour de Lisson, qui prolifèrent, que aujourd'hui, je passe sans succomber à la tentation:-).
Mon but est un des petits stands de producteurs de plantes de tomates, sans engrais et pesticides et avec un bon choix de variétés anciennes, comme on les trouve de plus en plus nombreux sur nos marchés.
Coeur de boeuf, en trois couleurs, Tonnelet, Noir de Crimé, Tomate des Andes, Ananas,... des rouges, des roses, des oranges, des jaunes et des vertes - des hautes et des rampantes.... tout cela va trouver sa place dans mon jardin et me régaler cet été après le travail dans la vigne.
Là, je peu me détendre, parce que la surface est limitée, tirer l'herbe à la main dans ce sol souple par le travail et le trie de cailloux, qui étaient effectués pendant des années, est du repos. Arroser à l'eau de notre source tôt le matin ou tard le soir devient presque une méditation - et une tomate cueillie encore chaude du soleil à pleine maturité pour la manger ensuite juste arrosé d'un filet d'huile d'olive ou mélangé avec quelques tranches de chèvre frais et assaisonné du basilic cueilli dans la barrique, transformé en jardinière, que Olif a aidé à déplacer l'autre jour... rien que d'y penser, cela me met déjà l'eau à la bouche...
Encore quelques fleurs pour le devant de porte dans mon panier - et je ne peux pas résister au petit plant de cacahuète - (l'année dernière, c'était un plant de tabac...) - à suivre...