Je n’arrive pas à comprendre qu’on puisse se la péter aussi fort pour un poste à responsabilités ma foi fort réduites, son boulot consistant à nous aboyer dessus, ne rien faire, nous aboyer dessus encore et plier deux trois t-shirts qui traînent de ci de là, mais à ne pas s’y méprendre hein, ce n’est qu’occasionnel, faudrait voir à pas le prendre pour un larbin ce gentilhomme… Pour ceux qui ne le savent pas je travaille comme vendeuse dans un magasin de prêt-à-porter depuis quelques mois histoire de gagner un brin ma croûte.
Bref, vous l’aurez compris je hais les petits et les sous-chef. Je n’arrive pas à comprendre comment on peut considérer ses employés comme de la merde tout en prétendant être quelqu’un de très ouvert et à l’écoute alors que les seuls programmes installés sont le commérage, une grande acuité à l’hypocrisie et une bonne grosse langue de p*te. Je me retrouve tellement emmerdée par ce type que j’en arrive à aller bosser la boule au ventre et à me taper des nuits d’insomnies et d’angoisses… C’est grave sans déc! Je vais quand même pas aller me faire chier pour un job alimentaire. Mais qu’est-ce que c’est? Tous ces gens ne peuvent pas se contenter de faire leur travail au lieu de papiater des saloperies toute la sainte journée, faisant des messes basses tout en te lorgnant dans le miroir? Alors je sais qu’il n’existe pas de sous-métier blablabla m’enfin franchement quand je vois l’ambiance qui règne dans la vente, excusez moi mais faut quand même se faire à l’idée qu’on y a pas vraiment inventé l’eau chaude… Heureusement qu’il y a quand même certaines rencontres qui en valent la peine, mais qui se sauvent tout aussi vite pour les raisons susmentionnées. Après faire des généralités c’est mal mais là je suis tellement en boule qu’il faut pas me demander d’être conciliante, ni d’avoir un discours-récit super bien cousu.
J’ai le dos, le genou, les jambes, les pieds esquintés à force de soulever et vider les cartons, de ranger cette put*in de réserve de 10m², de briquer astiquer la boutique, de plier défroisser et cintrer les vêtements, de faire les vitrines, et de faire par dessus tout ça des chiffres ahurissants alors que lui se fait les ongles derrière la caisse (véridique hein, je fais pas encore un amalgame de mer*e :detoutessesdents:). Sans causer qu’il a l’insulte et la beuglante facile… On croirait une mauvaise fiction sur le harcèlement au travail. Ça me fatigue, je voudrais enfin trouver un job qui me botte, leur faire un bon gros f*ck et claquer enfin la porte! J’ai le cerveau qui me coule par les narines tellement je m’emm*rde… J’ai plus l’inspi de rien et ça, ça me fait vraiment mais alors vraiment méchamment mal au derc*e…
A présent, je profite de mon dernier jour de repos, j’ai dépasser de loin mon quota de grossiéretés autorisées (sorry moman), ça m’a fait un bien fou et demain on se fend de nouveau la goule. Hasta la vista!