Quatrième de couverture :
Une femme. Rousse, plutôt charmante.
Oui, il se souvient. Un peu…
Il l’a suivie chez elle… Ils ont partagé un verre.
Il l’a prise dans ses bras… Ensuite, c’est le trou noir.
Quand il se réveille dans cette cave, derrière ces barreaux, il comprend que sa vie vient de basculer dans l’horreur.
Une femme le retient prisonnier. L’observe. Le provoque. Lui fait mal.
Rituel barbare, vengeance, dessein meurtrier, pure folie ?
Une seule certitude : un compte à rebours terrifiant s’est déclenché.
Combien de temps résistera-t-il aux morsures de l’ombre ?
Mon avis :
Un thriller absolument époustouflant. Peut-être n’est-ce pas le chef-d’œuvre du siècle au niveau du style, mais en ce qui concerne l’action, les personnages, la tension, Karine Giebel – que je ne connaissais pas jusqu’à ce livre – n’a rien à envier aux plus grands. Elle nous tient en haleine de la première à la dernière page. Sur beaucoup de points, il y a énormément de ressemblances avec Misery de Stephen King et, à mon avis, le livre tient largement la comparaison. Ce que j’ai beaucoup aimé c’est que aucun personnage n’est totalement blanc, tous ont quelque chose à se reprocher. Ca fait du bien d’être confronté à des personnages qui ne sont pas lisses comme du marbre. Un livre, relativement court, mais qu’on n’arrive pas à lâcher une fois qu’on a mis le nez dedans.