Un peu de Muddy Waters
et Sonny Boy Williamson II
Je suis sûre que vous êtes comme moi familiers de la fascinante expérience qui consiste à errer sans but sur YouTube (la PIRE chose qui puisse vous arriver quand vous “devez” réviser…). D’une vidéo à l’autre, d’un profil d’utilisateur à une playlist, en passant par une “réponse vidéo”, à un lien posté en commentaire, à un nom qui vous revient en tête… Quand la machine est lancée, impossible de s’arrêter et dans mon cas, ça se traduit presque toujours par des découvertes géniales. Il faut se perdre pour trouver l’introuvable autrement n’importe qui trouverait l’introuvable, comme dirait… le capitaine Barbosa dans Pirates des Caraïbes. Putain la citation merdique…
Pour le coup ce sont des redécouvertes, des choses que j’écoute rarement depuis quelques mois, et heureusement car c’est le blues. J’ai pas le blues, rassurez-vous, mais écoutez Sonny Boy Williamson II (le I était harmoniciste de blues également, et le II lui a piqué son nom dans les années 1940) et son harmonica pendant 15 secondes et vous sentirez le blues pointer son nez derrière votre nuque.
Et le voici avec le sieur Muddy Waters, dont le mojo fonctionne, mais pas avec vous :
Muddy Waters est considéré comme le papa de ce qu’on appelle le “Chicago Blues”. Schématiquement, les bluesmen de Chicago ont pris pour base le blues du Delta du Mississippi, celui que joue Sonny Boy Williamson, et l’ont agrémenté d’une guitare électrique, d’une basse, d’un piano, parfois d’un saxophone… Voici “Hoochie Coochie Man”, “Rollin’ Stone”, qui a inspiré un nom de groupe à certains petits blanc-becs anglais, et une série d’autres performances, dont beaucoup ont été filmées au Newport Jazz Festival de 1960.
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