Le pape en Jordanie et toujours pas d'excuse

Publié le 09 mai 2009 par The Dreamer

La Reine Rania acceuillant le Pape Benoît XVI à son arrivée en Jordanie
En visite officielle du 8 au 11 Mai 2009 en Jordanie, et ensuite dans la terre sainte, appellation jamais prononcé dans le nouveau testament, mais qu'on utilise fréquemment de la part de l'église comme pour satisfaire un peuple qui s'est vu offrir cette terre de je ne sais quel dieu. Bref, la polémique reste et restera, c'est l'obstination du pape Benoît XVI à présenter ces excuses pour ces propos qui ont fait l'amalgame entre islam et violence. Alors que le fait de réintégrer un homme d'église négationniste à suscité l'indignation de tous les médias du monde, qui l'a poussé finalement à abandonner cette réintégration. Le pape a dit en venant en Jordanie  "Je viens en Jordanie comme un pèlerin pour vénérer les lieux saints" a affirmé le pape Benoît XVI ce vendredi, à son arrivée à l'aéroport « Queen Alia », situé au sud de Amman, en Jordanie, première étape de la visite apostolique qui le conduira également en Israël et en Palestine. Après un vol de quatre heures, le pape a été accueilli à sa descente d'avion par le roi Abdallah II et la reine Rania. Cette dernière a lancé son compte twitter ou on pouvait la suivre dans ces faits et gestes et dans ces réflexions autour de cette visite. D'autres part, je voudrais retranscrire aussi les paroles de ce pape «La possibilité qu'a la communauté catholique jordanienne de construire des édifices publics de culte est un signe du respect de votre pays pour la religion, et en son nom, je veux dire combien cette ouverture est appréciée». A un moment où le débat faisait rage en France, en Suisse ou au Pays-Bas sur la possibilité de donner aux musulmans le droit de construire ou non des mosquées sur une terre chrétienne, le pape n'a fait aucune remarque, geste d'une tolérance religieuse hors du commun. Arrêtons de nous vendre l'allusion d'un monde où la tolérance religieuse existe. D'ailleurs, il faut le signaler, notre cher ami le Pape est désormais un chef d'état et dispose d'une banque puissante: la banque du Vatican. Selon une source internationale, le Vatican est le principal destinataire de plus de 55 milliards de dollars US d’argent sale italien et se place à la huitième place des destinations utilisées à travers le monde pour le blanchiment d’argent, devant des paradis fiscaux comme les Bahamas, la Suisse ou le Liechtenstein.Une enquête récente du "London Telegraph" et du "Inside Fraud Bulletin", cite la Cité du Vaticancut out" au même titre que des paradis fiscaux tels que Nauru, Macao et l’Ile Maurice. Un État "cut out" est un État dans lequel la législation sur le secret bancaire rend impossible la traçabilité de l’origine des fonds qui y sont déposés. Imaginer ce pape en baron de la drogue et en proxénète, ça donne une toute autre image, une image qui donnerait des leçons à un monde musulman ou prônerait je ne sais quelle tolérance de façade. comme étant un des principaux États "Il faut juste être juste dans nos propos le Pape a été très respectueux dans sa déclaration envers la communauté musulmane. Mais, la mission du Pape n'est pas simplement une visitie de courtoisie envers son homologue Jordanien, il s'agit aussi de consolider la communauté chrétienne en Orient qui se lasse petit à petit du conflit Israélo-palestinien qui pèse sur la rue arabe et qui préfére d'immigrer vers les états-unies ou en Europe pour fuir les différetns conflits qui embrasent la région. Il faut aussi le signaler, la communauté chrétienne en Orient est nombreuse pour le moment, près de 5 millions d'Egyptiens sont des chrétiens, principalement des coptes. L'émigration actuelle, volontaire ou contrainte, concerne principalement trois communautés : les chrétiens d'Irak, ceux de Palestine et du Liban. "Il s'agit de pays où règnent une instabilité politique, des conditions socio-économiques difficiles ou, dans le cas de la Palestine, une situation d'oppression", résume l'évêque de Tunis, Mgr Maroun Lahham, un Palestinien dont la famille, originaire d'Haïfa, s'est réfugiée en Jordanie lors de la création d'Israël.