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Top Woody Allen

Publié le 08 avril 2009 par Interstella_fr

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Pourquoi, d’un coup, un top Woody Allen, alors qu’il n’a pas spécialement d’actualité récente (enfin, dans son cas, hein, si c’était Terrence Malick ce serait différent) ?

Eh bien comme ça, juste comme ça. J’ai encore quelques Woody à découvrir, mais il fut une période où, à chaque fois que j’en voyais un nouveau, j’avais l’impression que ça me parlait directement, que ça m’apportait des réponses sur ce que j’étais en train de vivre.

Souvent, Woody Allen, c’est surtout ça  : des situations, des dialogues si justes qu’ils nous renvoient à notre propre expérience.

Et puis, parfois, ça va au-delà de ça, une sorte de grâce est atteinte, et même à ce rythme de production effréné, le new-yorkais a réussi à réaliser de vrais chefs-d’œuvres…

Panorama de ceux que j’ai vus, en ordre chronologique inverse… (avec les liens imdb si vous voulez en savoir plus)

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Vicky Cristina Barcelona (2008)
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Belle coquille vide, joli objet qui n’a hélas pas grand-chose à raconter. Mon avis de l’époque

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Cassandra’s Dream (2007) (Le rêve de Cassandre)
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Tragédie grecque autour de deux frères ; Ewan McGregor parfait comme toujours et Colin Farrell étonnamment brillant. Mon avis de l’époque

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Scoop (2006)
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Divertissement un petit peu rouillé avec l’invisible Hugh Jackman et une Scarlett en petite forme.

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Match Point (2005)
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Dernier très bon film de Allen à mon sens, on est à la lisière dudit chef d’œuvre. Mon avis de l’époque

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Melinda and Melinda (2004)
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Film à deux têtes (tragédie / comédie) à moitié raté, mais Radha Mitchell y est plutôt bonne.

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Anything Else (2003) (Anything else, la vie et tout le reste)
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Un bon souvenir de Christina Ricci, peut-être sur noté…

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Hollywood Ending (2002)
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Encore une fois, un souvenir d’une impression mitigée mais pas franchement mauvaise… Peut-être suis-je trop indulgente… Il y avait quelque chose de poétique dans ce réalisateur soudainement pris de cécité.

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The Curse of the Jade Scorpion (2001) (Le sortilège du scorpion de jade)
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Amusant et jouant avec les codes romantiques, Woody Allen utilise à merveille Helen Hunt.

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Small Time Crooks (2000) (Escrocs mais pas trop)
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Bon, avec toute l’indulgence du monde, celui-là est franchement pas terrible, pas très drôle, pas très inventif…

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Sweet and Lowdown (1999) (Accords et désaccords)
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Sean Penn en guitariste à la Reinhardt, Samantha Morton en révélation, et Uma Thurman en valeur sûre…

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Celebrity (1998)
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Je trouve Kenneth Branagh horripilant dans son imitation de Allen, et Charlize Theron m’insupportait déjà, mais il y a Famke Janssen, touchante (ah, la scène du manuscrit dans l’eau…) et tout plein de seconds rôles assez réussis.

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Deconstructing Harry (1997)
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C’est pour moi le vilain petit canard, le seul Woody Allen que je n’aime vraiment pas. Il y fait preuve d’une complaisance d’artiste nombriliste (aaaah la scène où ses personnages le remercient de les avoir fait exister…) qui m’ennuie et m’agace. Oublions vite.

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Everyone Says I Love You (1996) (Tout le monde dit I Love You)
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Celui par qui le crime est arrivé. Le premier vu au cinéma, et aussitôt l’enchantement. En plus, pensez : Drew Barrymore, ma copine de toujours, Edward Norton encore tout frais, Natalie Portman sortant de l’enfance, Julia Roberts… et le tout en comédie musicale, avec, en point d’orgue, “I’m Through With Love” que Marylin chantait dans “Some like it hot” !!! Franchement ??? Comment faire autrement ?

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Mighty Aphrodite (1995) (Maudite Aphrodite)
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Léger et grave, avec une Mira Sorvino toute fraîche. Qui n’a plus rien fait de valable ensuite d’ailleurs. J’aime beaucoup les chœurs grecs…

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Bullets Over Broadway (1994) (Coups de feu sur Broadway)
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Ambiance un peu rétro dans le milieu du théâtre, avec John Cusack (l’ami universel) et Dianne Wiest en actrice capricieuse. Et surtout Chazz Palminteri dans un très joli rôle. Pas mal.

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Manhattan Murder Mystery (1993) (Meurtre mystérieux à Manhattan)
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Caméra à l’épaule, retour improvisé de Diane Keaton, mystère en carton… Amusant.

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Husbands and Wives (1992) (Maris et femmes)
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De bons acteurs principaux (Sydney Pollack, Judy Davis) mais oups Juliette Lewis fait baisser la note d’au moins 1 étoile dans un rôle agaçant comme elle sait si bien les faire.

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Alice (1990)
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Poétique, mystérieux, mais alourdi de la présence de Mia Farrow, avec laquelle, je l’avoue, j’ai peu d’affinités dans le monde de Woody.

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Another Woman (1988) (Une autre femme)
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Deux mots : Gena Rowlands.

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September (1987)
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Mélancolique et effectivement automnal, avec un petit goût de Tchékhov, le génie en moins…

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Radio Days (1987)
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Fresque nostalgique dans les yeux d’un enfant (Seth Green, tout petit !), avec une bande originale magnifique et quelques instants d’une rare grâce (le périscope…)

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Hannah and Her Sisters (1986)(Hannah et ses sœurs)
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Il fait partie des films qui, j’avais l’impression, me parlaient directement. Je ne l’ai vu qu’une fois et je m’en souviens en fait assez mal. Michael Caine y est très bon, tout comme Dianne Wiest (la routine, quoi…) A noter : la présence de Carrie Fisher !

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The Purple Rose of Cairo (1985) (La rose pourpre du Caire)
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Je crois que c’est grâce à ce film que j’ai découvert Fred Astaire et Ginger Rogers, et comme Cecilia, j’ai été totalement fascinée, et je me suis empressée de découvrir leurs films. A part ça, celui-ci est magnifique, touchant, et esthétiquement vraiment très réussi.

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Broadway Danny Rose (1984)
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Mélange entre le milieu artistique et la mafia, le film évolue dans un noir et blanc superbe et installe une véritable ambiance. Touchant et distrayant.

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Stardust Memories (1980)
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Film un peu évanescent avec Charlotte Rampling, qui vaut surtout pour la chanson “Stardust” et pour la nostalgie amoureuse qu’il dégage.

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Manhattan (1979)
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Chef d’œuvre ; noir et blanc, New York, Diane Keaton, Mariel Hemingway, même Meryl Streep en coup de vent… Et la séquence finale la plus bouleversante de la filmographie de Woody, avec ce sourire venu d’un endroit qu’il ne nous montre jamais.

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Interiors (1978)(Intérieurs)
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Woody se prétend héritier de Bergman et n’arrive à produire quelque chose de passablement ennuyeux autour de trois sœurs.

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Annie Hall (1977)
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Premier film “sérieux” de Woody Allen, il est totalement porté par le talent et le charme de Diane Keaton, qui incarne l’héroïne éponyme. Quelques scènes mémorables (Christopher Walken, les homards…)

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Sleeper (1973)(Woody et les robots)
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Comédie burlesque et loufoque plutôt amusante, pleine d’inventions en tous genres et de décors délirants.

Un top 5 :

Manhattan
Tout le monde dit I Love You
Annie Hall
La rose pourpre du Caire
Radio Days

(Match Point les talonnant de pas très loin)

Pour consulter sa filmographie entière, c’est par ici.

Vivement le prochain !


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