Paru le 2009-05-09 12:18:00
Europe - Des chercheurs de l’Institut flamand de biotechnologie, dans le cadre de plusieurs projets européens sur les thérapies géniques, ont développé une nouvelle méthode non virale rendant possible l’introduction de gènes dans des cellules vivantes.
Le fait d’introduire des gènes dans une cellule grâce à des virus, en vue de traiter une maladie, engendre de nombreux effets secondaires comme des cancers, notamment des leucémies, et des réactions immunitaires. Cette nouvelle technique n’utilisant pas de virus pourrait, selon les chercheurs, simplifier la façon dont la thérapie génique est pratiquée, améliorer son degré de sûreté et réduire son coût.
La thérapie génique est utilisée pour traiter des maladies dites héréditaires : le gène malade est alors remplacé par un gène sain. Ce type de thérapie implique d’introduire les gènes thérapeutiques dans les bonnes cellules, que ces gènes restent actifs dans l’organisme, et que les effets secondaires soient minimisés.
Jusqu’ici, les virus sont le plus souvent utilisés comme vecteurs de transport des gènes thérapeutiques à l'intérieur des cellules cibles. Mais le virus, organisme vivant, peut causer des effets secondaires graves. De plus, la réglementation et des problèmes techniques ont rendu le développement de ces virus difficiles.
Cette nouvelle technique utilise le transposon, séquence ADN capable de se coller et de se découper sur un autre ADN, pour transporter les gènes thérapeutiques vers les cellules. Les chercheurs décrivent cette méthode comme saine et efficace, et doivent maintenant la perfectionner.