Si le Kindle 2 versait plus dans les arrondis et les rondeurs douces, que le Kindle DX suit légèrement le mouvement ; on croirait presque que les ingénieurs de chez Mac ont été débauchés ; le Kindle premier du nom était vraiment moche. Sérieusement. Moins probablement que le BeBook, version 1, qui lui, tient plus du char Leclerc que de l'appareil sexy, mais pour le, coup, les formes et la conception du Kindle avaient atteint des sommets.
Dans l'affreux.
Et après avoir mis sur le marché cette sorte de Frankenstein des lecteurs d'ebooks, Amazon a reçu la validation d'un brevet particulier : le D591.741 attribué à Symon J. Whitehorn et Gregg E. Zehr d'Amazon Technologies Inc. Ce brevet, officiellement déposé le 29 mars 2006, fut accordé le 5 mai, et consacre la conception d'un lecteur de livres numériques tel que décrit par le schéma suivant :
La veille du lancement du Kindle DX, l'autorité américaine validait donc l'apparence du Kindle et non sa technologie comme appartenant entièrement à Amazon. Interdiction donc de tenter d'en faire une copie ou une reproduction, sous peine de poursuites. Pour voir le détail de ce brevet, on se rendra à cette adresse.
D'un autre côté, il vaut en vouloir pour mettre un truc de ce genre sur le marché, et avoir de solides atouts de distribution...