MH a amené un point intéressant dans les commentaires du dernier billet. Elle est tannée de me voir constamment sur mes gardes, lorsqu’il est question de filles ou de flirts. J’ai toujours peur qu’on me niaise ou qu’on ne s’intéresse pas vraiment à moi. La raison est bien simple: les mauvaises expériences de vie font en sorte que je suis ainsi. Un vrai cas de psy, je vous le dit en mille!
Que ferait un bon psy? Retournons voir dans le passé, ça me permettra de faire une introspection et en même temps vous permettre de mieux me connaître. Remontons à ma première copine, j’avais 17 ans. Je n’avais jamais embrassé une fille auparavant. Assez retardé, vous en conviendrez. J’étais gêné avec les filles. J’ai donc pris la première qui a manifesté son intérêt. Elle ne me plaisait pas vraiment, mais ma sœur me disait d’y aller pour que j’aie un peu d’expérience. Elle a travaillé et travaillé et j’ai finalement dit oui. Pour me laisser trois semaines plus tard pour un autre.
Même son de cloche pour ma deuxième, qui était une pute de première, mais ma première vrai pute tout de même, qui m’a blessé. On a tous une première bitch qui nous fait un coup salop, dont on se souvient toujours. C’était elle. Ma deuxième, aussi bien s’en débarrasser au début! Un mois après notre premier Je t’aime, elle m’a trompé joyeusement. Ainsi que ma troisième copine, après deux mois et demi de relation qui, somme toute, allait plutôt bien… selon moi. Gros break d’un an. On se retrouve à 19 ans où je tombe follement amoureux d’une fille qui me laissera pour un autre trois mois plus tard. À 20 ans, même chose elle m’a trompé avec deux gars dans la même semaine. Elle c’était une vraie de vraie.
Par la suite, je suis tombé sur une sacrée bonne fille qui lit et corrige ce blogue d’ailleurs, L’Ex Gentille. Mais bref, parfois on a beau matcher les deux meilleures personnes ensemble, ça ne fonctionne juste pas. Après, une qui m’a trompé avec son ex et la dernière, il y a deux ans, mon fameux spécimen up and down ,dont je ne préfère même pas imaginer ce qui a bien pu se passer. Je suis depuis, célibataire. Ça fait maintenant deux ans et demi.
Et ici, je vous épargne toutes les histoires courtes qui ont pu se dérouler entre les relations plus sérieuses, si elles en sont.
Bref, échecs après échecs. C’est comme si chaque fois que vous auriez fait du patin, vous vous auriez cassé la gueule. Vous seriez réticents à l’idée d’en refaire. Chaque fois, mes histoires de filles ont eu des conclusions négatives. Je vois donc chaque refus comme m’étant directement relié. Comme si toutes les filles cachaient le fait que je ne les intéresse pas.
Je sais bien que j’ai un problème et que ça peut faire peur un gars qui ne parvient pas à faire confiance à la fille. Pas ça peut, ça fait! Mais chaque fois, dans le passé, où j’ai eu des doutes, ils se sont avérés vrais. J’ai beau tenter d’être confiant chaque fois mais il y a toujours mon passé moins reluisant qui refait surface.
Y’a-t-il un psy dans la salle?
D.