Dans mes notes en mode "Brouillon", j'ai retrouvé des textes qui ne sont pas allés plus loin qu'un paragraphe :
Titre : La complaisance dans la souffrance
Hier en écoutant se plaindre sur ses petits tracas du quotidien, je me
suis demandé si la complaisance d'une certaine souffrance n'était pas
l'apanage des urbains. C'est vrai quoi, tant qu'il y a de la vie, il y
a de l'espoir !... Ma concierge a toujours raison, son bon sens me
remettra toujours dans le droit chemin de mon cynisme. Mais au delà de
cette charmante gironde, ceux et celles qui sont atteints par de vrais
maux ne se plaignent jamais et luttent contre vents et marées contre ce
qui les ronge. La résilience en plein.
Titre : Ces petites choses qui m'insupportent
Je ne sais pas vous, mais moi, j'ai des choses, des broutilles souvent, qui m'insupportent.
Tenez
par exemple, une fille qui préfère dire "classe" à la place
"d'élégante", une mère qui fume devant ses enfants, les mentons portés
trop haut, les mouchoirs en papiers, les douches, les couleurs
primaires, les portes fermées, l'étiquette qui gratte le coup, les voix
féminines aigües,
Titre : Les temps morts de la journée
Une attente téléphonique, un voyage en métro, un ascenseur, une
salle d'attente... tous ces temps morts qui tous les jours nous font
nous ralentir, nous poser et que nous essayons de rentabiliser au
maximum par nos technologies diverses qui nous permettent d'être
rattachés à d'autres que ceux avec lesquels nous pourrions échanger en
"vrai". Ainsi, je me demande si la technologie n'isole pas ?