Le compte est bon. À titre de réparation, les 13 anciens actionnaires réclamaient 3,4 millions €, pour compenser le préjudice subi lors de la vente. De fait, en 2002, les actionnaires de SPS avaient vendu leurs parts pour 19 € mais alors que l'on découvrait quelque temps plus tard que La Martinière en avait offert 97 € par action. On évoquait alors ce qui ressemblait même à un délit d'initié et des lettres anonymes, signées l'imprécateur avaient alors fait grand bruit en dénonçant cette machination.
Cette affaire avait tout de même entraîné la démission de Claude Cherki, qui assurait alors : « Je démissionne dans l'intérêt du Seuil pour que ces attaques diffamatoires ne touchent pas la maison que j'ai développée pendant 14 ans. Je n'ai rien fait de répréhensible, ni sur le plan légal ni sur le plan moral. »