"Briar Hill, une paisible banlieue du Connecticut, fut autrefois bouleversée par un terrible drame : un étudiant perdit la raison et tua une quinzaine de ses camarades de classe... Quinze ans plus tard, Diana semble avoir surmonté cette tragédie. Son mari Paul, qu'elle a connu au lycée, est devenu professeur de beaux-arts à l'université. Sa fille Emma n'en finit pas de grandir et semble avoir hérité du caractère marqué de sa mère. Diana a théoriquement tout pour être heureuse. Sa vie semble épanouie et seule l'ombre de la tragédie l'obsède encore. En ce temps-là, elle était amie avec Maureen. Elles étaient ensemble lorsque le drame s'est produit, elles étaient sur place lorsque leur camarade est devenu fou. La tragédie avait fait la une des journaux. Pourtant, tout n'a pas été dit... Derrière cette affaire se cache un secret qui depuis ronge sa vie..." (allociné)
Ne vous laissez surtout pas influencer par le thème de ce film qui peut paraître un peu sanglant. Ce serait passer à côté d'un scénario efficace où le drame qui se joue et se rejoue sans cesse dans l'esprit de Diana, n'est que le prétexte. On nous parle ici de l'adolescence, de l'amitié, des choix de vie, de la culpabilité, de ce que l'on transmet à ses enfants, de ce que l'on peut changer - ou pas - dans le destin d'une vie. Ce n'est pas un thriller, un drame psychologique oui peut-être, mais surtout une fresque onirique très belle qui m'a personnellement beaucoup marquée !
La Vie devant ses yeux est adapté du livre homonyme de Laura Kasischke.