Absent depuis de longs mois, le ministre du Grenelle I et bientôt II de l’écologie était interrogé par le journal Figaro pour donner son avis sur le bilan des deux ans de mandat de Nicolas Sarkozy. Et Jean-Louis Borloo de répondre avec un sens de la servilité digne des meilleurs courtisans : «Derrière la multiplicité des réformes, des prises de position, des initiatives tant nationales qu’internationales, le président a une vraie vision, une cohérence, une méthode. Nous vivons une mutation aussi importante que la révolution industrielle, mais dix fois plus rapide, et qui touche tous les sujets. Face à elle, le président de la République dessine clairement une réelle stratégie dans cette mutation accélérée, tant au niveau français, européen qu’international. Je ne vois pas d’autre vision ailleurs ».
Le cirage de pompes est tel que l’on croirait entendre Nicolas Sarkozy lui-même devant les caméras de télé, s’autoglorifiant de son propre bilan. Comble de la délicatesse du courtisan, Jean-Louis Borloo omet de parler de Barak Obama et Gordon Brown qui ont le toupet de faire de l’ombre à l’immense Sarkozy.