Je crois que la lecture des articles mis sur le Site de l´Institut vaut également le détour.
" Merci de donner votre avis en cliquant ici
Comment notre système judiciaire devrait-il réagir, selon vous, quand un individu :
- commet des dizaines de vols et agressions, puis ;
- enlève et torture à mort un jeune homme innocent, puis ;
- envoie sur le téléphone portable des parents de sa victime des photos du supplice de leur enfant.
Et ce n'est pas tout.
Arrêté par la Police et traîné devant les tribunaux, cet individu :
- envoie des lettres d'injures à ses propres juges ;
- se vante de ce qu'il a fait et se réjouit publiquement de « gagner beaucoup d'argent » en vendant son histoire à une maison d'édition ;
- insulte les parents de sa victime pendant le procès, déclare aux jurés qu'il va les faire prendre en photo par ses complices et que « l'on verra bien », répond exprès n'importe quoi quand le juge lui pose des questions, et ricane à chaque instant des souffrances qu'il a imposées à sa victime.
Sur le questionnaire, je vous demande de cocher la réponse qui vous semble la plus juste pour de tels individus.
Si l'Institut pour la Justice organise cette campagne, c'est parce que la loi ne permet plus, aujourd’hui, de garantir que des personnes comme Fofana
passeront leur vie derrière les barreaux.
Le pire qu'il risque est de passer, au maximum, 22 ans en prison, ce qui veut dire qu'il sera libre à l'âge de 50 ans au plus tard. (c'est ce qu'on appelle la réclusion à
perpétuité).
Vu la gravité des faits, et le danger que ce type de personne fait peser sur l'ensemble de la société, nous sommes tous concernés par ce procès.
Il est indispensable que tous les citoyens responsables donnent leur avis : est-il normal que des individus comme Fofana ne puissent pas être condamnés à une peine de perpétuité réelle ?
C'est pourquoi je m'adresse à vous, pour donner votre avis sur cette affaire ; les résultats de cette campagne seront transmis aux médias, aux parlementaires, au ministère de la Justice et au
Président de la République.
Cette enquête ne sera représentative de l'opinion de l'ensemble des Français, et donc susceptible d'avoir un impact sur les autorités, que si nous dépassons les 100 000 réponses.
C'est pourquoi je vous demande, après avoir répondu, de bien vouloir transmettre cet appel à un maximum de personnes autour de vous.
Pour participer, cliquer ici
Un grand merci.
Marie-Laure Jacquemond
Présidente
www.institutpourlajustice.com
PS : Voici ci dessous un rappel des faits plus complet. Nous vous recommandons également la lecture de l'article de Wikipédia
concernant cette affaire :
Ilan Halimi a été kidnappé le 21 janvier 2006 en région parisienne et torturé pendant les trois semaines suivantes.
Découvert agonisant le 13 février 2006 le long d'une voie ferrée, Ilan est décédé peu après lors de son transfert à l'hôpital. L'autopsie a mis en évidence des marques de lacérations, « une
plaie à la joue » faite au cutter et « deux plaies à l’arme blanche sous la gorge » ainsi que des brûlures couvrant 80% de son corps.
La « bande » qui a organisé son enlèvement était dirigée par Youssef Fofana, un jeune homme de 26 ans.
Depuis l’âge de seize ans, Youssef Fofana a accumulé les petits délits (13 sur sa fiche de police) et a été condamné cinq fois entre 2000 et 2003 pour vols, violences volontaires, deux braquages
et agression d’un policier. Il aurait déjà passé quatre années en prison.
Il a été arrêté dans la nuit du 22–23 février 2006 à Abidjan par les gendarmes ivoiriens. Il a reconnu avoir prémédité l'enlèvement d'Ilan depuis décembre 2005, lors d'un séjour en prison,
l'avoir séquestré, lui avoir porté plusieurs coups de poignard, et donné l'ordre de le « saigner » car ne pouvant plus le garder. Il se serait ravisé et aurait ordonné qu'on le
« lave » (à l'acide, afin d'effacer toute trace d'ADN), cependant il nie l'avoir tué et charge ses complices sur ce point.
Trois jours après la mort d'Ilan Halimi, alors qu'il se trouvait encore à Abidjan, il appelle le père de la victime pour lui demander s'il était content. Il appellera également la petite amie
d'Ilan Halimi, pour la menacer et demander une rançon.
Dans le procès-verbal du 18 février 2006 de son interrogatoire par la Brigade criminelle de Paris, Samir Aït Abdelmalek, un des complices, a déclaré : « J'ai sorti la lame de cutter et après
qu'il a mangé et bu, j'ai cherché un endroit où lui mettre un coup de cutter pour que ça saigne sans lui faire trop mal. Je ne voulais pas toucher à l'adhésif qui l'empêchait de hurler. Sans
prévenir Ilan pour qu'il ne stresse pas, je lui ai mis un coup de cutter sur cinq ou six centimètres sur la joue gauche. Malgré le sparadrap, cela a saigné vite dans sa barbe qui n'avait pas été
rasée. » Le policier qui interroge le jeune homme poursuit : « A ce moment, m'a-t-il expliqué, Ilan avait réussi à relever son bandage sur les yeux. Du coup, Youssouf avec un
couteau lui a mis un coup dans la gorge vers la carotide puis un coup de l'autre côté de la gorge. Ensuite il a essayé de lui couper le bas de la nuque. Puis il lui a mis un coup de couteau dans
le flanc. Il avait sûrement dû revenir avec un bidon d'essence car il m'a dit qu'il avait utilisé un bidon pour asperger Ilan avec ce combustible et l'a incendié sur place. À ce moment il m'a
dit: "Cela a fait une grande flamme et je suis parti." »
Le procès s'est ouvert le 29 avril 2009 ; dès la première audience, Youssouf Fofana arrive tout sourire et lève triomphalement le poing au ciel en lançant « Allah Akbar !». Lorsqu'on lui
demande son identité et sa date de naissance lors de l'audience, il répond « arabe africain islamiste salafiste » et donne le 13 Février 2006 à Sainte-Geneviève des Bois, date et lieu
de la mort de sa victime, Ilan Halimi.
Il aurait de plus envoyé des courriers injurieux à ses juges, et menacé la mère de sa victime au cours de la première séance.
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