Seulement 3 mois après avoir dévoilé la deuxième version de son livre électronique, Amazon a présenté une version XXL : le Kindle DX. L’écran passe ainsi d’une diagonale de 6 à 9,8 pouces. En clair, après avoir attaqué le format d’un livre de poche, Amazon désire se rapprocher de la feuille A4. Comme sur un iPhone, l’image s’adapte à la position verticale ou horizontale du Kindle.
Un écran si grand, pour quoi faire? Principalement, sauver la presse américaine, comme l’explique « le Guardian ». Avec la distribution papier en chute libre, certains espèrent que le Kindle pourrait être aux journaux ce que iTunes est à la musique. Ainsi, Amazon a également annoncé un partenariat avec plusieurs universités et des éditeurs de manuels scolaires. L’idée de remplacer les 10kg de livres du cartable par un livre électronique n’est pas nouvelle.
Le Kindle DX a une capacité de stockage plus importante puisqu’il passe à 3,3 Go (de quoi embarquer 3.500 livres). Le format pdf est désormais supporté en natif, sans conversion. En revanche, toujours pas d’écran tactile, et la couleur reste absente, tout comme le WiFi. Pour télécharger un livre, l’utilisateur passe par le réseau 3G de Sprint (ou bien le transfert depuis son ordinateur).
Au niveau des spécifications, le Kindle DX utilise le même procédé d’encre électronique qui donne véritablement l’impression d’être devant un livre. Qui dit plus grand dit plus cher et de $359 pour le Kindle 2, le DX passe à $489 (prix d’un netbook). Il sera disponible cet été aux Etats-Unis.
Si Amazon veut toujours étendre le marché de son Kindle à l’international, pas de date pour l’instant pour notre continent. Ce dernier doit négocier des contrats avec chaque éditeur, et également trouver un opérateur de téléphonie mobile dans chaque pays. Pour l’heure, si vous utilisez un Kindle en France, il faut donc transférer des livres depuis votre ordinateur ou vous tourner du côté du Reader de Sony.