« Non, rien de rien,
non, je ne regrette rien!
Ni le bien qu'on m'a fait,
ni le mal;
tout ça m'est bien egal!
Non, rien de rien,
non, je ne regrette rien!
C'est payé,
balayé,
oublié.
Je me fous du passé! »
Voilà ce que faisait chanter Dumont à Edith Piaf. En l’écoutant tout à l’heure, cette chanson a réveillé des souvenirs et des émotions. Et moi, ne regrette-je rien ? Si bien entendu, il faut parfois savoir reconnaître ses erreurs. Non ? Je le fais car il faut oser se remettre en cause, briser les images d’Epinal dans lesquelles on nous enferme, transcender les interdits, défier les genres et les tendances pour finalement tracer des voies forcément nouvelles.
Je songeais aussi aux amis disparus, à cet ancien de Saint-Etienne, à mon grand-père. Je songeais aussi à ceux qui prennent finalement un malin plaisir à vous enfermer à vie dans des clichés et qui le feraient sans doute ailleurs s’ils en avaient le pouvoir.
Je lis encore cette citation de François Mitterrand « Dis-moi par qui tu fais juger et je te dirai qui tu es". Il n'est pas en politique d'axiome plus sûr ». Las de tout cela, ne vaudrait-il pas que l’on nous laisse aller vers l’action. Action dont le Général de Gaulle disait qu’elle était faite « des hommes au milieu des circonstances ».