Pas content du tout le premier ministre qui déplore le fait que les bloqueurs d'accès aux universités ne sont qu'une minorité et empêchent les honnêtes étudiants - que l'on voit déjà pousser guillerets aux jardins du Luxembourg... - d'aller travailler leurs examens qu'ils ne sont pas certains de pouvoir passer.
Et en plus, certains usent « de la violence » pour parvenir à leurs fins. Coupables, clame ainsi François Fillon, et pas de n'importe quoi : « de gâcher l'avenir de la majorité des étudiants ». Ou encore « d'abaisser la réputation de nos universités », voire, « de casser le service public ». Rien que ça... Et de défendre une opinion, certes contre d'autres, non ?
Mais qu'à cela ne tienne, à l'occasion de la fête des deux ans de Sarkolandie, il a déclaré que le gouvernement « rétablira l'ordre » à la demande des présidents d'universités qui se manifesteront. « Il est injuste que les familles qui se serrent la ceinture pour financer les études de leurs enfants soient les victimes de quelques extrémistes », a-t-il conclu dans un brillant et éloquent effort de pathos politique. Bravo.
« Nous n'accepterons pas que les diplômes soient bradés », ajoute-t-il sans peur de marcher sur les dernières platebandes qui restaient à Valérie Pécresse.