Hellboy 2 : le rouge et le blanc

Salut, tout le monde! ah ben tiens, puisque vous êtes tous là, si on parlait un peu cinéma? Pardon? C'est un peu pour ça que vous êtes venu? Ah bon, et ben alors....
Disons le d'entrée, parceque je vous sens fébriles face à mon titre d'article que certains qualifieraient de hautement sémantique (ma mère par exemple...mais puisque je vous le dis!!), bref ce titre, donc, fait référence aux couleurs dominantes des deux principaux protagonistes de cette séquelle, à savoir le rouge pour notre bougon préféré et le blanc pour cet éspèce d'albinos de prince qui se dresse devant lui. J'essaierais de faire une phrase beaucoup plus longue la prochaine fois.
Que dire de ce 2ème volet de Hellboy? Tout d'abord dire que si depuis peu l'esthétisme de Del Toro commençait à me lasser, il va tellement bien à ces Hellboy que le plaisir visuel est revenu.
Maitenant, un autre point monstrueux, c'est que ce sacré Guillermo a ce génie de nous sortir des méchants toujours très travaillés, toujours très intenses et profonds, et franchement ça en devient une vraie force, parcequ'un bon méchant c'est la moitié du film réussi. Et au passage, celui de ce deuxième volet est absolument fantastique et va rappeller certainement aux fans de l'écrivain Moorcock le héros torturé Elric, en tout cas physiquement.
En conclusion le bon Guillermo tient la régularité dans le talent et Hellboy est à la hauteur du premier opus, tout en allant plus loin dans le monde de la fantasy, quitte à lâcher un peu la bride à l'encrage plus "réalité" du 1. Petit bémol simplement à la lecture pseudo sociale sur" la race humaine plus méchante que les monstres car elle a peur de ce qu'elle ne comprend pas", qu'on nous a déjà servi de trop nombreuses fois en un laps de temps trop court, et puis X-men étant déjà largement , et avec succès, passé par là....
Nous ne bouderons quand même pas notre plaisir, Robert!
Je vous Bannistérise pour la soirée tout au plus, mais rien de moins.
Mais oui, vous me comprenez.
Bien à vous,
Bannister.