Dollhouse : jouer à la poupée c'est bien, mais....

....Mais on se lasse vite.
D'accord, sur le papier, c'est de la bonne idée, la ré-association de Whedon et de Dushku, le postulat de base (des individus dont on efface la mémoire pour y ré-implanter tout un tas de qualités et de talents, selon leur mission), tout ça....
Malheureusement, une bonne idée ne suffit pas si le développement n'est pas bon. Un pilote retourné, et des rumeurs sur la qualité passable de la série avait déjà créé un mauvais buzz.
Et finalement, autour de "Echo" (Eliza Dushku), tout est fade, et ses acolytes en premiers, aucun charisme. On sent que Whedon ne veut pas mettre sa star en danger, et du coup il oublie tout le reste : scénario brouillon d'épisodes en épisodes, dialogues déplorablement moyens, musique mal placée, fil rouge de la crise d'identité gros comme un 12 tonnes, et pire que tout, on ne voit pas l'utilité des missions, en tout cas leur importance si particulière qu'il faudrait faire appel à "Echo" et ses copains pour résoudre le problème. Et ça donne l'impression de devoir prendre un char d'assaut pour tuer une mouche.
Donc pour pimenter (légèrement) la série, on va nous vendre "l'élément" dangereux qui s'évade de manière plutôt violente. Mais tout reste plat, et la sauce ne prend pas.
La moyenne d'audience chez les amerloques tourne autour de 4 millions de téléspectateurs, pour une association Fox-Whedon-Dushku, c'est très insuffisant.
Bannister.