Hadopi par ci, hadopi par là, tous les jours une news, la vérité du jour n'étant pas forcément celle du lendemain.
On a craint un moment que le parlement européen ne rejette l'amendement Bono, retirant ainsi une sérieuse épine du pied aux duettistes autistes Albanel/Riester.
Loupé, belle claque pour la France dressée sur ses ergots pour contrer l'amendement en question, le 138 est adopté. Albanel s'empresse aussitôt de préciser que cela n'a aucune importance pour elle; Hadopi continuera et sera adoptée quels que soient les obstacles.
Épisode suivant, on apprend que l'on ne peut même plus émettre des réserves sur ce projet. Enfin, si, on peut, mais il ne faut pas être salarié de TF1. C'est la mésaventure qui est arrivée à Jérôme Bourrau Guggeneheim, l'auteur de ce délit de lèse Christine.
Monsieur Guggenheim, renvoyé donc depuis au musée des anciens salariés (oui, elle était facile) a eu la mauvaise idée denvoyer un mail à Françoise de Panafieu, surnommée jadis "la pintade à roulettes", sa députée, pour lui faire part de ses sentiments vis à vis d'Hadopi.
Par un système qui évoque la navette parlementaire, le mail à destination de Panaf est ensuite transmis à la Culture, donc à la Maison Albanel, qui, Anéfé, s'en offusque et en avise les tenanciers dela Maison de maçons.
À la boîte à cons, comme disaient les Guignols, on a une réputation à tenir et surtout, une ligne de conduite, ne jamais remettre en question les décisions du Grand Petit Homme, si copain avec Parrain Martin.
Hop, l'auteur du mail irrévencieux envers le bien fondé des décisions gouvernementales se voit viré pour rupture de confiance.
Rupture de confiance, on invoquer donc une faute professionnelle, lourde, alors que le salarié avait utilisé son mail perso, et s'exprimait en son nom, pas en celui de TF1.
Même dans les médias, Bouygues reste Bouygues et la culture interne de la maison reste la même qu'au temps de Francis, le minorange est ton papa, ton dieu et décide de tout, en contrepartie, tu fermes ta gueule.
Tout ce cirque pour complaire à une ministre dont on se souviendra pour des déclarations abracadabrantesques sur le pare feu d'Open Office et une loi inepte.
Le mieux dans tout ça, c'est que, d'après cet article du Point, personne ne sait qui a cafté à TF1. le mail aurait -il été "téléporté" (Carla Bruni inside) des serveurs de la rue de Valois aux locaux de Bouygues ? Vite, le droit d'auteur de monsieur Guggenheim n'a pas été respecté, il faut sévir Christine. Allo, Martin ? Ça va couper