Magazine Humeur
Alors que Marie George Buffet est une des députées la plus active et la plus présente auprès des salariés en lutte (voir notre vidéo), contrastant avec la paleur de l'intervention des élus socialistes surtout en Seine St Denis, d'après le Parisien un député socialiste a dénoncé le redécoupage des circonscription de Saint-Saint-Denis comme offrant un "parachute doré" à la numéro un communiste Marie-George Buffet, qui a répliqué mardi que ce n'était pas elle qui procédait au "charcutage".Selon le député PS Daniel Goldberg, Alain Marleix, secrétaire d'Etat à l'Intérieur chargé du découpage, veut "rattacher la Courneuve à la circonscription de Marie-George Buffet (. ..) à la demande de cette dernière qui craint visiblement pour sa réélection en 2012".Dans une note rendue publique mardi par le Parisien et intitulée "Comment Alain m ? a découper... pour que Marie-George soit préserver !" (en allusion au célèbre "Omar m'a tuer"), le député socialiste soutient que "le schéma défendu par l?UMP, le Nouveau Centre (NC) et par le PCF consiste à démanteler la 3e circonscription" de Seine-Saint-Denis où il est élu."C'est un parachute doré pour sauvegarder le siège de la députée communiste", écrit-il : cette proposition se fait "au détriment du PS, devenu sans conteste ces dernières années, la première force du département"."C'est ridicule ! On a autre chose à discuter que les circonscriptions 2012", a dit à l'AFP Mme Buffet, élue de Seine-Saint-Denis depuis 1997. "C'est pas moi qui fait le charcutage", a-t-elle ajouté, alors que, selon le projet de M. Marleix, une circonscription doit disparaître dans le département où quatre députés communistes sont élus.Avec 96.000 habitants, "je suis parmi les petites circonscriptions", a précisé Mme Buffet. Alors "ou on rajoute d'un côté, ou on rajoute de l'autre", a-t-elle dit, soulignant qu'"il faut une continuité géographique"."Franchement, (M. Goldberg) ferait mieux de s'intéresser aux relations du PS avec le MoDem", a-t-elle ajouté, assurant que l'important pour le PCF était d'être "toujours dans les luttes" alors que les gens "attendent des réponses des partis de gauche", notamment lors des européennes du 7 juin.Contacté par l'AFP, M. Marleix n'a pas souhaité s'exprimer sur le sujet. Philippe MARX - Agir ! Réagir !