Paye ton prince charmant

Vous savez qu’en ce moment je l’ai saumâtre, un peu.

C’est que j’ai une amie qui vient de rompre avec son mec après 4 ans de relation et une installation en maisonnée commune.

Et une collègue qui a plaqué son Roméo après 8 ans de love story.

Qu’est-ce que le point?! demandé-je les doigts pleins de morve, ça m’apprendra à acheter des mouchoirs chez Ed.

Est-ce à dire qu’on est jamais vraiment sûre d’avoir trouvé l’homme de sa vie?

Est-ce à dire qu’on ferait mieux de ne rien commencer du tout, puisque 80% du temps, ça finit en eau d’andouillette de Vire?

Vous comprenez les raisons de ma saumâtritude.

Qu’est-ce qui fait, qu’après des années, ça ne marche plus? Woher ist das FUCKING Prince Charmant, saperlipopette, sacrebleu, bon diou, galéjades, que nenni, foutaises?

En fait c’était juste pour vous dire, les filles: cessez les recherches, qu’on vous coupe les fonds au CNRS, le crapaud métamorphosé en bellâtre ténébreux mit particule charmante, c’est moi qui l’ai.

Comment ça l’incrédulité gagne l’assemblée?

Si, vous dis-je, c’est MOA.

Illustrons la démonstration:

Je suis la bienheureuse détentrice des sandales Minelli qui déboîtent leur maman.

Grâce à qui?

A Valmont.

Point barre.

Blague à part (même si je suis une putain de bombasse des pieds maintenant), c’est quoi notre problème, à nous, qui prenons et jetons dès que ça ne nous convient plus?

Ca me paraît dingue de me dire qu’on arrive plus à faire ce que faisaient les générations précédentes, c’est à dire: passer sa vie avec la même personne, et faire en sorte que ça marche malgré toutes les baisses de régime.

Alors, on fait quoi? On tente le coup et advienne que pourra, ou bien on laisse tomber tout de suite sachant qu’on court le risque de se retrouver seulâbre un de ces quatre?

Putain, faut que j’arrête de cogiter, sans déconner.

Pour la peine demain on parlera customisation et ce sera vachement plus “pays de Candy” comme ambiance.

Ce message vous était offert par Meetic, qui lui, sera toujours là pour vous récupérer en miettes post-rupture inopinée et fort déprimante. Et aussi par la ligue des dépressifs blogueurs moyennement anonymes.