Ça, c'était mardi. Hier, la ministre a enfoncé le clou, en proposant à l'Assemblée nationale des retenues sur salaire pour les vilains professeurs affirmant leur mécontentement. La sanction tombera sans indulgence :
« Les recteurs ont demandé que tous les agents publics qui entravent volontairement le service public, que ce soit par la rétention des notes, que ce soit par le blocage des rattrapages, ou par le refus d'organiser des examens, soient soumis à une retenue sur salaire, pour service non fait, conformément à la loi », préconise Valérie Pécresse.
De fait, nos confrères précisent que si, jusqu'à présent, les enseignants-chercheurs ont continué de percevoir leur rémunération intégralement, c'est surtout qu'on ne parvenait pas à mettre la main sur les coupables...