C'est à l'université de New York que se déroule aujourd'hui la conférence de presse où Jeff Bizos va dévoiler la nouvelle version de son Kindle, que la presse appelle déjà Kindle DX. Le tout à quelques mois à peine de la sortie de la version 2, lancée en grande pompe par Stephen King et le sieur Bezos itou, le 9 février dernier. Sauf que, hormis une autonomie accrue et un design moins barbare, on n'avait pas grand-chose à se mettre sous la dent...
La salle est en tout cas pleine, remplie à craquer de journalistes. Jeff entre en scène en expliquant qu'au cours des trois derniers mois, plus de 45.000 ebooks ont été ajoutés au catalogue et que les ventes sont passées à 35 % des livres disponibles en version numérique.
Mais désormais, et plus que jamais, c'est la connectivité 3G qui fait la différence. Son prochain Kindle se devra donc en plus d'être léger, et ne pas chauffer comme un ordinateur portable.
Amazon se présente donc comme une alternative à l'impression frénétique de papier et son objet sera donc celui qui fera passer la société dans un monde sans-papiers - hum...
Bien sur ce nouveau modèle confirme les rumeurs envisagées : manuels scolaires, presse, magazines et journaux profiteront largement de son écran plus grand, photo à l'appui.
Le partenariat tant attendu entre Amazon et différentes universités américaines est donc bien lancé et Barbara Snyder, présidente de Case Western Reserve, vient en attester.
Ses dimensions sont de 260x175x90 mm, avec une capacité de 3500 ebooks. Sa diagonale est bien de 9,7 pouces, et il supporte les PDF en natif. Son tarif en revanche, est supérieur à celui escompté : 498 $. Il dispose d'une connectivité 3G, permettant d'obtenir un ebook en moins de 60 secondes.
Le New York Times sera bien vendu en abonnement mensuel à 9,99 $, avec quantité d'autres journaux nationaux et internationaux. Le Kindle DX sera disponible cet été mais peut déjà être précommandé.
Il pourra même afficher sans problèmes des schémas complexes ou une partition de musique :