Le complexe de Cendrillon
Le prince Charmant est mort, vive le prince !
C'est ainsi que j'aurais pu intituler ce billet, mais le complexe de Cendrillon, j'aime bien, aussi !
Après cette entrée en matière inutile et lourdingue, venons-en aux faits :
Lieu : le hall d'entrée de ma résidence (juste avant la courette, devant l'ascenseur... vous voyez ?)
Date : ce midi, enfin, exactement vers 13h
Situation : Nan revient de ses courses, chargée comme une mule... as usual !
Elément perturbateur : ma chaussure reste coincée dans la porte, mon pied est d'un côté de la porte vitrée, ma chaussure de l'autre.
Situation finale : J'ai l'air bien con avec mes courses au bout des bras et un pied nu... en plus, je suis morte de rire toute seule.
Et à ce moment précis, je me suis sentie l'âme d'une Cendrillon mais sans la belle robe (vous vous voyez faire vos courses en robe de soirée ???), sans la pantoufle de vair (mais une ballerine DR Marteens au summum de la féminité), sans le prince, sans la citrouille (un concombre, ça marche ?), sans marraine « La bonne fée »... bref Cendrillon version la loose.
Et pourtant, juste avant, j'arrivais donc avec mes courses et mes lunettes géantes sur le nez devant la première porte de la résidence (c'est de chez moi qu'ils se sont inspiré pour prison break...) le badge magnétique d'une main, tentant vainement de retenir la porte qui pèse un âne mort de l'autre. Un jeune homme me voit de l'autre côté et s'empresse de venir me tenir la porte avec un grand sourire. J'ai eu un soupçon d'espoir, je me suis dit que ce devait être un lointain cousin du prince charmant en raison de sa galanterie.
C'est peut-être cet épisode-là qui m'a fait me sentir telle Cendrillon et m'a poussée (à l'insu de mon plein gré) à laisser ma chaussure derrière moi. Sauf que Charming était parti depuis longtemps...
Quelque part, c'est un peu l'histoire de ma vie, pis sans trop m'avancer, celle de MC.