Film de Stephan Elliott (2009)
Avec Jessica Biel, Ben Barnes, Kristin Scott Thomas, Colin Firth, Kimberley Nixon...
Les années 20 avaient rugi... les années 30 devaient swinguer ! John Whittaker, jeune Anglais de bonne famille, tombe fou amoureux de Larita, aventurière américaine et sexy. Il l'épouse sur le champ et la ramène dans le manoir de ses parents. Si Mr Whittaker n'est pas insensible au charme de sa belle-fille, l'allergie est instantanée chez Mrs Whittaker qui déroule un vaste champ de mines aux pieds de Larita. Celle-ci comprend vite qu'elle doit riposter si elle ne veut pas perdre John. La guerre des piques commence, les étincelles fusent… jusqu'au jour où le passé secret de Larita est révélé à tous. Elle décide alors de frapper un dernier grand coup. (synopsis site officiel).
Comme les premiers films, je dois avoir une obsession avec les films d'époque, et Easy virtue en est à nouveau la preuve. Un film que j'ai beaucoup apprécié, doté d'un titre français totalement infidèle, une fois de plus, enfin ce n'est que mon avis mais parfois il est bon de garder les titres originaux. Surtout que là ce n'est pas compliqué à comprendre. Bref. Premier atout : l'époque des années 30, la classe des vêtements, le style, l'élégance, et je dois dire que Jessica Biel est impeccable dans ce rôle de cette Américaine pleine de tempérament, qui avance un poil plus vite pour son époque, surtout en tant que femme. Deuxième atout : la bande son, totalement retravaillée pour le film et dont certains morceaux sont interprétés par des acteurs du film, Jessica et Ben Barnes (on peut écouter tous les extraits sur le site officiel). On reconnaît d'ailleurs certaines reprises comme le titre de Billy Ocean 'When the going gets tough the tough get going'.
Le film est une adaptation du film muet d'Alfred Hitchcock de 1928, et d'une pièce signée Noël Coward. Les répliques que se lancent Larita et sa belle-mère sont plutôt sympa, les coups bas et les tiques envoyées, à celle qui enfoncera le plus l'autre. Dommage que Kristin Scott Thomas soit à nouveau utilisée pour son côté hystérico-coincée. Colin Firth m'a bien plu dans son rôle, même s'il est un poil trop effacé. Ben Barnes, sans les cheveux longs de Narnia, m'a fait ni chaud ni froid. On ne voit que Jessica en fait. Ne durant qu'1h30, je n'ai pas vu le temps passer, et en plus on a droit à des scènes de danse, notamment un cancan et un tango qui n'est pas très tango, mais sensuel quand même. A suivre un p'tit extrait spécial cancan, et drôle...