Petite balade à Masseube !

Publié le 06 mai 2009 par Wawaa

Ca c'est un comble quand même ! Habiter à 10 minutes d'un si joli petit village et très prochainement y habiter (ma future maison y est en rénovation actuellement) et ne jamais s'y être attardé depuis 4 ans d'aventures gersoises ? J'ai remédié à cette ignominie jeudi après-midi. Certes, le soleil se planquait, mais ça ne m'a pas empêchée de déambuler dans les rues Massylvaines avec enthousiasme.
Je me suis garée sur un parking à l'extérieur du petit centre. De là j'avais déjà un tableau magnifique : l'église surgissait dans l'enchevêtrement artistique des toits et des murs en colombages.


Je suis remontée vers la rue qui mène à la maison que l'on dit "classée" (je vous en reparlerai ), mais au lieu de continuer j'ai bifurqué à gauche en direction de deux tours au fond d'un jardin, qui m'intriguaient. Je ne sais pas du tout à quoi elles correspondent : des pigeonniers miniatures ? En attendant, j'ai trouvé ça fort joli.





J'ai alors remonté la première rue à droite des tours, et à un croisement, j'ai pu apercevoir la belle église de mon futur village. Ainsi qu'une tour d'habitation moderne et surprenante.




J'ai continué dans cette rue jusqu'à ce que je rejoigne la route centrale. J'ai bifurqué vers la fontaine, le cinéma et l'office du tourisme.



Après m'être émerveillé devant les arbres en fleurs, j'ai décidé alors de prendre la rue en direction de Miélan.



J'ai longé un long mur, probablement l'enceinte d'un ancien couvent ou d'un ancien hôpital étant donné les quelques chapelles en ruine qui était accolées à ces murs. J'ai tourné à droite, continuant à longer ce drôle de rempart. J'en ai découvert l'intérieur.




Un peu plus loin, dans l'herbe verte d'un jardin privé, un petit merle, à l'air amusé, gambadait dans la verdure.


J'ai adoré observer les jardins privés. Certains particuliers ont vraiment du talent pour créer les compositions florales de leurs jardins !



J'ai continué mon chemin vers la place de l'ancien foirail où quelques gascons jouaient à la pétanque.  J'étais un peu déçue ! J'ai lu quelque part que les gascons, les vrais, avaient des bérets noirs greffés sur la tête… Un seul d'entre eux, assis sur un banc, le portait.

J'ai continué mon chemin, vers l'Estremaou, rencontrant tantôt un vieux ponceau enjambant une rue, tantôt des portails magnifiques…



J'entendais chanter dans les arbres. Un merle, s'y donnait à cœur joie. Etait-ce le même que tout à l'heure ?  M'a-t-il suivie ?


Et puis j'ai croisé des fleurs, des bouts de jardin charmants, et l'Estremaou, la rivière qui traverse le village !




Et encore des fleurs ! Mais aussi un puits, et toujours de beaux jardins fleuris …



Je me dirigeais vers la grande route du milieu, quand soudain, des pâquerettes ont surgi de nulle part. Pensez-vous, moi qui les aime tant ces fleurs, je n'ai pu m'empêcher de les admirer.


J'ai continué à découvrir la rivière massylvaine qui se lie intimement à certaines maisons et jardins.



En arrivant sur la rue principale, j'ai aperçu une drôle de maison, avec des tours, grise, avec du bois. Surprenante !


Je me suis retournée et je suis partie vers l'église que j'apercevais entre les toits.


En voulant la rejoindre je suis passée devant ce qui me semble être un ancien manoir. Une demeure splendide, je n'ai de cesse de m'arrêter chaque fois que je passe et de m'esclaffer d'étonnement !





Comme je devais aller à la poste pour 15h, et que l'heure approchait, j'ai finalement bifurqué dans la rue principale. J'ai revu, de l'autre côté le vieux ponceau. J'ai vu des façades intrigantes, fascinantes.



Mon colis récupéré, je retourne vers la place de l'église et je m'attarde sur les halles de la mairie.


Me voici ensuite à tourner autour de l'église découvrant de plus près, son clocher, ses murs, ses vitraux, ses portes.





En repartant en direction de ma voiture, les couverts m'ont rappelé mes balades à Miélan, à Marciac ou à Tillac.


Et j'ai enfin pris le temps de regarder la fameuse maison classée (j'y reviendrai plus particulièrement), du 16 ième siècle, avec sa multitude de colombages et de briquettes. Elle est quand même vachement jolie !