Les demandes que l'on adresse aux bibliothèques évoluent : aujourd'hui, on aime y trouver en particulier un accès gratuit à Internet, en haut débit. Et les établissements de la ville de Delaware Couty, en Pennsylvanie, lorgnent vers un réseau de fibre optique bien plus intéressant, mais dont le coût de 200.000 $ fait mal, sur le budget de 3 millions alloués.
Un petit stimulus de 7,2 milliards $ a été injecté pour mettre le pays au goût du jour, mais selon l'American Library Association, moins de 1 milliard serait nécessaire pour parvenir à mettre les établissements à niveau et répondre aux besoins des usagers. La consultation de site, le téléchargement de vidéos éducatives ou les différents sites que l'on visite pour chercher un emploi sont autant de postes qui pompent des ressources, et qu'une connexion faiblarde ne peut pas assurer correctement.
Une enquête montre que 60 % des bibliothèques ne disposent pas d'une bande passante suffisante pour les demandes durant les heures de pointe. Et pour 70 % des établissements, ils sont les seuls lieux d'accès gratuits au net... L'occasion se présente en effet de proposer un réseau pour les plus démunis qui sera accessible gracieusement et pour Rey Ramsey, de One Economy Corp, organisme à but non lucratif, la meilleure manière d'y parvenir est encore de passer par des solutions haut débit.
Les défenseurs de la bibliothèque publique estiment en outre qu'ils méritent des financements dans ce domaine parce qu'ils servent les intérêts des milliers de personnes qui viennent chez eux, justement pour accéder au net. La nécessité d'une expertise technique pour déterminer les coûts réels est urgente, d'autant que les établissements continuent de développer leurs services en ligne.