Et Christopher redoute que les lecteurs ne soient rebutés par cette forme nouvelle et que ce long poème versifié ne lasse les lecteurs. « Mon espoir est que certains de ceux qui ont apprécié et admiré les travaux de mon père y puiseront un éclairage sur le vieux norrois (NdR : langue autrefois parlée en Scnadinavie) et la poésie en général », explique-t-il.
Car somme toute, non seulement c'est là la langue que Tolkien enseignait à l'université d'Oxford, mais c'est également avec ce fond mythique qu'il a posé les bases de son Grand Oeuvre, et labouré sa Terre du Milieu. On y découvrira Sigurd le Völsung et l'automne des Niflungs, la mort du dragon Fafnir, et bien d'autres choses dont Wagner lui-même s'inspira pour le Der Ring.
Le manuscrit découvert était sans rature ni corrections, s'affirmant comme une version définitive et prête à être soumise à un éditeur. Seules quelques modifications mineures ont été apportées. La suite de la légende sera écrite par les fans...=