Il y a quelques semaines , un essai de déserbage thermique a eu lieu dans nos vignes de Boudes .
Dommage qu'il n'est pas pu avoir lieu en coteaux ce jour là ! mais un gros orage , la vieille , nous a contraint à renoncer à essayer cette machine imposante dans nos sols ingrats faits d'ornières et de devers .
Cette technique consiste donc à détruire la partie aérienne des adventices par le passage de brûleurs alimentés par du gaz .
Le choc thermique entraine une brulure .
Toutes les plantes se sont apparemment pas détruites de la même manière : les dicothylédones et les plantes annuelles sont plus sensibles que les vivaces et graminées.
Cette technique peut suremment obtenir de bons résultats mais demande un nombre de passages importants sur l'année ( 4 à 6 ) et une forte exigence en terme de main d'oeuvre .
De plus , comme beaucoup de viticulteurs Français , des remplacements de ceps dues au maladies du bois morts sont effectués dans toutes nos vignes .
Une protection en plastique protégeant chaque cep est ainsi installée permettant de le protéger des désherbages et des lapins.
Lors du passage des bruleurs , cette protection va être touchée et bousculée nous obligeant ensuite à la remettre en place individuellement à la main .
Nous ne rejettons pas cette technique mais il nous semble qu'elle ne peut être qu' une alternative ou complément pour un nettoyage superficiel des parcelles .
Huit jours après le désherbage thermique