L’outil étant devenu indispensable et ayant établi de nouveaux usages, il paraît actuellement impensable que l’on puisse vivre sans mais comme tout il est amené à évoluer et c’est là que beaucoup de questions se posent. Je vous livre ici quelques théories possibles à plus ou moins long terme.
Plus de réseaux sociaux : tout serait ouvert et il serait possible de communiquer avec tout le monde. Le monde de l’internet serait en fait un grand réseau où chaque plateforme permettrait la mise en relation de ses membres qui partageront un intérêt commun. Chaque site ouvrirait ses portes à ses membres pour qu’ils puissent se contacter entre eux. La notion d’ « ami » ne voudrait plus rien dire car tout le monde serait ami. Cette vision qui reprend les concepts du « flat world » est intéressante mais les utilisateurs sont-ils prêts à être amis avec tout le monde même si des points communs les rapprochent ?
Un réseau pour tout : quand on a un réseau (avec notre pôle d’amis), on va pouvoir l’importer partout et le retrouver partout. C’est le principe du Facebook Connect. On pourra ainsi retrouver les membres de son réseau sur amazon ou sur tout autre site. On aura un réseau qu’on amènera sur tous les sites auxquels on voudra participer. L’openID va nous aider à le faire. Un seul réseau portatif et des amis toujours avec nous mais la valeur ajoutée viendra-t-elle pas vraiment quand suffisamment de sites ouvriront leurs portes ?
Un réseau 3e dimension : sur la base des connections que l’on a dans un réseau, les autres sites vont pouvoir s’y pluguer pour être intéressants pour l’utilisateur. Parce qu’il saura que ses amis sont majoritairement dans tel domaine ou tel autre, le système va en déduire des traits de caractère particuliers de l’utilisateur et va « lire dans son inconscient » pour lui servir les informations qui peuvent avoir le plus de valeur pour lui. Le réseau ne ferait alors plus qu’un avec l’utilisateur. La plateforme scannerait toutes les interactions des utilisateurs (ses connections et ses interventions dans les réseaux sociaux) pour ensuite faire son portait type et lui servir directement ce dont il a besoin.
Un réseau noyau : l’utilisateur va se refermer sur lui-même et sur les connections qui ont le plus d’importance pour lui. Le réseau sera composé de sa famille, de ses amis proches et de quelques collègues devenus amis. Le réseau va se recentrer sur son noyau et ne plus s’atomiser et va atteindre une intensité d’énergie extrêmement forte. Toutes les recommandations qui seront faites au sein de ce réseau seront puissantes. Chacun aura son réseau et il s’agira pour les marques de toucher toutes ces petites grappes sans en attendre une longue traîne. Dans le principe de la longue traîne, la recommandation est forte au niveau 1 puis elle s’effeuille. Ici elle gardera sa puissance.