Dimanche, après trois jours intensifs, on s’est mutinés et on a exigé du quartier libre. Comme en colo au collège, où on pouvait aller acheter des boules à neige à ramener à nos familles.
Et le quartier libre nous avons obtenu.
Faut dire que menacé d’un bâton, tu fais moins le malin déjà.
Du coup, j’ai eu la chance d’apercevoir Michel Polnareff sortant de son lieu de villégiature, en total incognito:
Mais on était charette les amis, c’est qu’on avait un emploi du temps de conseiller de l’ONU.
Du coup, après avoir joué un peu à Cortez découvrant le Nouveau-Monde, on a filé tout schuss vers la civilisation tgv-esque pour rallier nos pénates panamiennes.
Tu sais que dans un train, il se passe des choses étranges et insoupçonnées, sur lesquelles la science n’a pas fini de plancher? Et qu’elles se manifestent dans les boîtes de Haribo taille big de big, nous laissant coîts tels des limandes catatoniques?
La force centrifuge est juste démentielle, dans un TGV:
Philosophiquement aussi, les cerveaux les plus pointus seront comblés, puisque la sagesse populaire irradie les sièges en panne de velours gris et le lino moucheté du sol, avec des vérités qui personnellement, au bout de 3 heures de trajet, me parlent énormément:
Faut que je vous laisse, gens, c’est que j’ai des joggings putréfiés à laver. En attendant, la Bretagne, ça vous gagne…