La grippe du cochon volant (1)

Publié le 05 mai 2009 par Melusine
Après la grippe aviaire, après la grippe du cochon, voici venir la grippe du cochon volant. Et celle-là, elle sera terrible, épouvantable, mortelle. Une épidémie, que dis-je, une pandémie... Des milliards de morts. La Peste Noire que ce sera. Horrible, atroce. Temblez !!! Votre heure est proche !
Bon, vous avez peur. Très peur. Parfait. Maintenant, vous êtes à point pour acheter du Tamiflu-u. Du Tamiflu-flu. Du Tamifluuuuu !

A ce propos, je viens de recevoir un papier du diplomate indien Gajendra Singh intitulé "Flying Pigs, Tamiflu and Factory Farms" que je me propose de traduire ici par extraits. Gajendra Singh a été conseiller de l'ambassade de l'Inde à Paris dans les années 1973-1975, ambassadeur de son pays au Sénégal, en Roumanie et en Jordanie successivement, et enfin ambassadeur en Turquie de 1992 à 1996. Il publie régulièrement dans des revues de langue anglaise. Il présente ici un texte d'un de ses correspondants américains, l'économiste et spécialiste de géopolitique Frederick William Engdahl, auteur de plusieurs ouvrages remarqués : A Century of War : Anglo-American Oil Politics and the New World Order, traduit sous le titre Pétrole, une guerre d'un siècle : L'Ordre mondial anglo-américain (éd. Godefroy, 2007) ; Seeds of Destruction : The Hidden Agenda of Genetic Manipulation, 2007, traduit OGM, semences de destruction : l'arme de la faim (éd. Godefroy, 2008, avec préface d'un certain José Bové) ; et tout récemment Full Spectrum Dominance : Totalitarian Democracy in the New World Order.
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Cochons volants, Tamiflu et fermes industrielles
Le scénario fictif présenté par l'Organisation Mondiale de la Santé en 2004 [sur une pandémie de grippe aviaire annoncée mais qui n'a pas eu lieu] peut se lire comme le manuel de ce qui s'est déroulé depuis avril dernier aux USA, au Mexique et au-delà. C'est à se demander si le monde n'est pas soumis à un jeu de guerre psychologique de grande ampleur visant à amener les populations à prendre des doses massives de drogues dangereuses pour faire face à un danger qui, en fait, n'existe pas comme on prétend.
Au Mexique, où cette grippe du cochon a commencé et d'où elle s'est, à ce qu'il paraît, propagée pour se transformer en épidémie, la situation revient progressivement à la normale dans la capitale depuis que le pays a enregistré une baisse dans les cas de contamination par le virus de la grippe du cochon. Un peu plus d'un millier de cas ont été signalés dans une vingtaine de pays au total. Ceux confirmés aux USA sont passés de 226 à 286, sur 36 états, mais la plupart des patients ne présentent que des symptômes légers. Un décès seulement est avéré, celui d'un enfant mexicain de 2 ans en visite au Texas. L'ONU reconnaît n'avoir aucune preuve d'une dissémination massive en Europe et en Asie qui justifierait le déclenchement d'une alerte maximale.
La réalité apparaît quelque peu différente comme le révèle F. William Engdahl dans le texte ci-après : La grippe du cochon volant (2) .
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