Après les opérations escargots, la grève tarif réduit de 59 minutes à la SNCF, les séquestrations de patrons ou les manifestations pour qu'on leur rende leur ancien, les coupures d’électricité, les blocages de prisons (comme si, en temps normal, elles étaient ouvertes aux quatre vents), les débrayages chez les équipementiers automobiles, les grèves reconductibles des moniteurs d'auto-écoles, les Français, qui ont décidément de la suite dans les idées quand il s’agit de faire valoir leurs revendications, ont inventé un mode d’action qui laisse songeur : la grève de la faim sur le parking d’une usine de jambons.
Comme ici, malgré la crise, on continue à trouver cela relativement exotique, j’attends avec impatience :
- L'opération dégonflage de pneus de toutes les voitures garées à proximité de l’usine Continental
- Le démontage des poignées de porte de tout le pays par les employés de chez Lapeyre
- Une opération porte ouverte organisée par les transporteurs de fonds et les salariés du secteur bancaire
- La grève des transports amoureux contre la privatisation des bancs publics
- Et surtout la grève de la grève pour protester contre les protestations