Ces choses-là arrivent rarement. Elles sont précieuses. Et elles rendent les déceptions encore plus amères. Bien sûr, parce qu'on est fan, on espère encore le coup de foudre, on croit encore que le choc est possible. Mais au fond de nous, on sait très bien aussi que l'état de grâce est derrière nous.
Ryan Gilbey dans The Guardian exprime très bien ce drôle de sentiment ici. Comme lui, j'ai aimé Tarantino passionnément. Comme lui, mon coeur a beau vouloir, mon esprit, lui, ne suit plus...
"Will the chasm continue to widen between the qualities that made Tarantino's first three movies so fascinating and the shameless, sometimes juvenile passions that drive him on? Or perhaps those of us who hailed Tarantino as a cinematic revolutionary will find further support for our case this month in Cannes."