Car l'ami Gauguin maîtrisait les armes et peu après leur solide coup de gueule, il aurait alors, avec son sabre, tranché l'oreille du malheureux Van Gogh. Un peu le coup du fouet et de la feuille que l'on tranche, mais avec un gros ratage.
Alors, fin de la folie de Van Gogh ? Explication ultime à la fuite de Gauguin d'Arles ? C'est ce que les deux hommes expliquent dans leur essai, et qu'ils réaffirmeront le 17 juin à Bâle, alors qu'une exposition sur les paysages du peintre s'est ouverte.
Et bien évidemment, les réfractaires sont légion. Pour certains, les cours d'escrimes pris par Gauguin ne sont que des leçons sporadiques, pas de quoi maîtriser aussi bien la lame. Et dans ce cas, c'est plutôt un tranchage de tête que d'oreille auquel on aurait assisté...
De toute manière, on n'a retrouvé ni le sabre supposé ni le rasoir historique. Alors pour le coup, les spécialistes se frottent le menton. La culpabilité jouerait un excellent rôle dans tout cela, mais l'on attendra le 17 juin pour en savoir un peu plus.