Hier la Confédération étudiante a pris la parole dans le marasme qui règne actuellement sur le devenir des examens universitaires, suite aux blocages des établissements.
Dans un communiqué, la Cé estime que « près de 300.000 étudiants » sont encore Sans Amphi Fixe (notamment de Paris 1, 3 et 4, de Lyon 1 et 2, Bordeaux 3, Toulouse 2, Lille 1 et 2, Marseille 1, Nancy ou Lorient), et que la reprise des cours devrait être « immédiate ». En outre, ils sont surtout dans l'ignorance totale de ce qui va leur arriver d'ici à la fin du mois de juin.
« Dans la vingtaine d'universités encore perturbées par l'absence de cours voire par le blocage total, la situation est très différente d'une filière à l'autre, d'une année à l'autre, mais ce qui ne change pas, c'est l'inquiétude des étudiants concernant leur avenir et particulièrement leur fin d'année universitaire », explique la Cé particulièrement inquiète par la situation actuelle.
Réclamant que « la communauté universitaire et le gouvernement prennent leurs responsabilités et apportent des réponses claires aux étudiants avant lundi prochain. Date après laquelle la tenue des examens avant l'été sera impossible », la Cé n'en a pas moins décidé de « rester ferme et exigeante sur ses revendications afin que le gouvernement réponde aussi aux préoccupations des étudiants en matière d'aides sociales et de lien avec le monde professionnel ».