C’est jeudi dernier que s’est déroulée la première édition des Manga Party Awards. Vers 19h45, une petite file d’attente s’est profilé devant l’Olympia. Dans le tas, une poignée de blogueurs invités pour l’occasion par Ogilvy PR/MySpace se claquent la bise, papotent, se marrent entre potes. On fait la connaissance de Lucile, la responsable com’ de MySpace qui nous accueille tout sourire. Je croise Jade, Greg, Unimaru, Fred 2 Baro entre autres.
La soirée commence à l’heure. 20h pile, les lumière s’éteignent, la musique gronde, les groupes s’enchainent entrecoupés d’animations orchestrées par un certain Bonaf que certains critiqueront pour l’humour au raz des paquerettes mais qui perso, m’a fait beaucoup rire. Mélange de Billy (vous vous souvenez du présentateur à l’époque du Disney Club) et d’un pote de soirée aux vannes déconcertantes, accompagnée d’une chanteuse japonaise, Lamia, qui elle aussi fera son show au cours de la soirée.
Un petit aperçu de la soirée en images bien sûr :
Le public était fluctuant. Salle plutôt vide au début, elle s’est remplie, puis désemplie, mais la scène elle, ne cessait de vibrer au son de groupes très éclectiques, ainsi qu’aux prestations de cosplayers investis. Petite déception néanmoins au niveau de la remise des prix lors desquelles aucun éditeur n’était présent. Petit couac d’une première?
Petit tour dans les backstages avec mon pass gracieusement offert par Laurent. Je joue au ping-pong dans les coulisses de l’Olympia, discute avec un journaliste de BFM que j’accompagne sur une interview du détonnant groupe Tokyo Decadance dont la prestation finale m’aura soufflé (fille en bikini, fille nue, fille couverte de chantilly miam), découvre les dessous des cosplayers, mate la scène de l’autre côté. Ca le fait. Je gambade caméra à la main.
Pour une première, je dirais que les intervenants étaient de qualité. Mention spéciale pour les groupes Cabaret Royal, Gadget, Tokyo Decadence. A travailler : les transitions et les concours. Ce sont tout de même des Awards!
Et OMG, l’instant karaoké. On se serait cru dans une soirée Gloubi-Boulga avec Bernard Minet en moins (de mon avis, sa présence aurait été la bienvenue dans une soirée comme celle-ci). On a beaucoup ri à chanter des génériques de notre enfance jusqu’au moment où il fallut scander en japonais. Ca s’est forcément corsé.
En conclusion, je dirais qu’il il y a encore du boulot pour égaler des events comme la Japan Expo ou l’Epitanime mais je pense que les fans de J-Pop et de culture jap’ décalée ont été servis. En espérant que la prochaine édition nous réservera davantage de grosses pointures.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble