Les "cimarrones" étaient les esclaves en fuite aux Caraïbes, les "marrons" des Antilles. Cette création réunionnaise, écrite et mise en scène par Nolwenn Le Beller, nous conte donc l’histoire de quatre femmes en fuite.
Galerie Média
Mots-clés
- émancipation
- création
- esclavage
- fuite
- liberté
- ombres
- saint-leu
- théâtre
Cette performance, qui s’appuie sur des techniques de théâtre d’ombre -avec un côté très graphique- et du théâtre de rue, conte donc l’histoire de ces femmes qui un jour décidèrent d’unir leurs destins pour fuir leur bourreau et recouvrer leur liberté.
On comprend vite que le propos n’est pas historique, et qu’il trouve au contraire un écho très contemporain dans la question de l’émancipation des femmes, de leur place dans la société. C’est aussi un hommage à la femme africaine, à la femme métissée d’aujourd’hui, à toutes les femmes obligées de se battre pour faire reconnaitre leurs droits.
Les quatre comédiennes, qui ont d’ailleurs participé à l’élaboration de leur personnage, sont accompagnées par deux musiciennes et investissent tout l’espace autour d’elles, circulant parfois au milieu des spectateurs. Leurs ombres se dessinent en grand sur les toiles tendues pour un effet quasi cinématographique. La fuite arque leurs corps...
"Cimarrones" avait été joué une première fois lors de la fête du 20 Décembre à St Leu, et la Compagnie reprend le spectacle pour 3 représentations pendant Leu Tempo festival d’autant que les dates coïncident avec la fête mondiale de l’abolition de l’esclavage (15 mai). Ne cherchez pas les horaires dans l’agenda publié par le Séchoir, ce spectacle fait partie de la programmation Off.
Cimarrones, pièce pour 4 comédiennes et 2 musiciennes
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble